« A simple Space », de Gravity and other Myths et « Der Lauf », du Cirque du Bout du Monde, festival du cirque actuel, à Auch

Der-Lauf-Cirque-du-Bout-du-Monde © Lena-Politowski

34e festival du cirque actuel : focus 1
Par Léna Martinelli
Le cirque est souvent synonyme de prouesses. Sans renoncer aux exploits, deux spectacles vus dans le cadre du 34e festival du cirque actuel, font pourtant l’éloge du fiasco à partir de défis incroyables. Conçu comme une « battle », « A simple Space » met en scène la faiblesse avec maestria, tandis que « Der Lauf » laisse l’aléatoire prendre le dessus. Notre coup de cœur de ce début de festival.

34e festival du cirque actuel, à Auch

Festival-cirque-actuel © CIRCa

La planète Cirque tourne bien rond à Auch !
Par Léna Martinelli
Voilà maintenant 34 ans que, chaque automne, la capitale gersoise s’habille aux couleurs du cirque actuel. Après une édition 2020 adaptée, mais qui a permis à ce « festival-filière » de malgré tout se tenir, le plaisir d’être ensemble est palpable. L’un des temps forts les plus renommés en Europe, dans ce secteur, le Festival CIRCa tient ses promesses.

« Le Grand Dégenrement », de Blaise Martin, Points communs à Pontoise

Le-Grand Dégenrement-Blaise-Martin-Camille-Boitel © Yuji Yamazaki

Quand le cirque, la danse et la musique rencontrent l’astrophysique !
Par Léna Martinelli
Dans cette impertinente cirque-conférence, trois générations de femmes musiciennes, danseuses et acrobates, brisent avec humour les clichés de genre, autour du scientifique Aurélien Barrau, complètement barré mais accessible, et du circassien Camille Boitel, bidouilleur génial dont on aime beaucoup l’univers décalé.

« Palmarès des Grands Prix 2021 », Artcena, Cnsad, à Paris

Pauline Peyrade-Sophie-Merceron-Grands-Prix-2021-Artcena © Christophe_Raynaud_de_Lage

Sophie Merceron et Pauline Peyrade, lauréates des Grands Prix 2021
Par Élisabeth Hennebert
Artcena vient de remettre ses prix au Conservatoire national supérieur d’art dramatique (CNSAD), en présence des six auteurs finalistes et de leurs éditeurs. Une 16e édition qui fait la part belle à l’exploration des corridors reliant la fragilité à la violence.

« Beaucoup de bruit pour rien », de William Shakespeare, Théâtre 71 à Malakoff

Beaucoup-de-Bruit-pour-rien-Maïa-Sandoz-Paul-Moulin © Kenza Vannoni

Que la fête (re)commence ! 
Par Bénédicte Fantin
Maïa Sandoz et Paul Moulin signent une mise en scène festive et musicale de la comédie de Shakespeare, dont le lancement avait été freiné par la pandémie. Le retour au plateau n’en est que plus jouissif pour la compagnie de l’Argument. La pièce fait la part belle au jeu collectif et à la joute verbale rendant ainsi un joyeux hommage à la verve shakespearienne.

« Le Royaume », d’Agnès d’Halluin, Maud Lefebvre et Arthur Fourcade, Théâtre de la Renaissance, à Oullins

Le-Royaume-Collectif-X © Clément-Fessy

L’énigme
Par Trina Mounier
Après plusieurs spectacles explorant les méandres des relations humaines, Maud Lefebvre aborde en terre inconnue, en compagnie de l’autrice Agnès d’Halluin et de l’acteur Arthur Fourcade. Il y est question d’espace et de trous noirs, d’un homme et d’un enfant isolés dans un vaisseau. Qui sont-ils ? Vers quels horizons, quel destin, quel avenir sont-ils en route ? L’ensemble est troublant mais captivant.

Entretien avec Patrick Penot, directeur du festival Sens Interdits à Lyon métropole

patrick-Penot-festival-Sens-Interdits 

« Il faut continuer » 
Par Trina Mounier
Rencontre avec Patrick Penot, directeur bénévole et infatigable d’un festival dont Lyon s’enorgueillit, à juste titre, puisque Sens Interdits, c’est plus de vingt spectacles venus de treize pays, dont une dizaine de créations sur 26 lieux de l’agglomération. À quelques jours de son lancement, l’excitation est à son comble. 

« Harvey », de Mary Chase, Théâtre National Populaire à Villeurbanne

1-HARVEY-Mary-Chase-Laurent-Pelly © Polo-garat

So british !
Par Trina Mounier
La pièce de Mary Chase, « Harvey », connue de tous outre-Manche mais jamais jouée en France, vient d’être créée au TNP de Villeurbanne, avec une ovation de dingues grâce à Laurent Pelly, maître ès enchantements, sa traductrice Agathe Mélinand et une distribution épatante, autour du merveilleux Jacques Gamblin.