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Brève rencontre avec Emmanuel Demarcy‑Mota, directeur du Théâtre de la Ville et du Festival d’automne à Paris

Emmanuel Demarcy-Mota © Jean-Louis Fernandez

« Il faut partager l’outil »

Par Rodolphe Fouano
Les Trois Coups

Directeur du Théâtre de la Ville et du Festival d’automne, Emmanuel Demarcy‑Mota, 45 ans, retrace son itinéraire d’acteur, de metteur en scène et d’artiste engagé.

Fils de Richard Demarcy, metteur en scène, poète, professeur d’université, et de Teresa Mota, comédienne portugaise, devez-vous à vos parents votre passion pour le théâtre ?

Sans doute, mais aussi à mon oncle Joao Mota qui a fondé le Théâtre A Comuna, en 1972, à Lisbonne, avant la révolution des Œillets. Enfant, je passais plus de deux mois au Portugal chaque été. Ce lieu m’a nourri.

Je dois à mes parents et à mon oncle une connaissance sociopolitique, culturelle et artistique des années 1970. Fils unique, j’étais un enfant-spectateur accompagnant sans cesse mes parents.

Très jeune, j’ai découvert le sens d’un groupement de poètes, de musiciens, d’acteurs, de metteurs en scène. Ajoutons le passage de Grotowski, de Brook venu travailler avec mon oncle… et moi, enfant, au milieu de ces adultes qui rêvaient de changer le monde, jouant au Lego dans un coin, pendant les répétitions…

Vous avez fondé la compagnie des Mille-Fontaines, à 17 ans, avant d’entreprendre des études de philosophie et de psychologie. Pourquoi ce « détour » ?

En opposition au groupe théâtre qui existait au lycée Rodin, dans le XIIIe arrondissement de Paris où j’étais élève, j’ai créé un collectif et mis en scène Caligula de Camus en interprétant le rôle-titre. C’est à cette occasion que j’ai rencontré Christophe Lemaire et Alpar Ok qui sont aujourd’hui encore mes collaborateurs au Théâtre de la Ville.

J’ai créé la compagnie sans imaginer que ce serait là mon métier. Je voulais alors faire de la psycho et de la philosophie. Il ne s’agit pas d’un « détour ».

J’ai monté des spectacles au lycée, puis à l’université, dont le Suicidé de Nicolaï Erdman. Ensuite, j’ai travaillé pendant sept ans au lycée Claude-Monet où est née l’option théâtre.

En 1991, Brigitte Jaques avait pris la direction du Théâtre de la Commune d’Aubervilliers avec François Regnault. J’avais adoré son Elvire Jouvet 40 avec Maria de Medeiros, à L’Athénée. Enthousiasmée par ma première version de Six personnages en quête d’auteur de Pirandello avec 25 lycéens à Claude-Monet, elle m’a accueilli à Aubervilliers avec l’Histoire du soldat de Ramuz, dans une version tout public, sans la musique de Stravinsky, et en revenant au conte originel d’Afanasiev. J’avais 21 ans. Le spectacle a reçu un joli succès public et critique. Nous l’avons repris en tournée, découvrant la réalité professionnelle.

La compagnie a poursuivi à Aubervilliers un projet de développement des publics qui a duré sept ans. Nous avons enchaîné avec un second spectacle, Léonce et Léna de Büchner.

Mais dans le même temps, nous continuions tous nos études. Pour ma part, j’étais en philo et je travaillais parallèlement avec des enfants autistes dans un hôpital de jour.

Le Syndicat national de la critique vous décerne le prix de la Révélation théâtrale en 1999 pour Peine d’amour perdue. Deux ans plus tard, vous êtes nommé à la direction de la Comédie de Reims…

Créé au Théâtre de la Commune d’Aubervilliers où Didier Bezace avait succédé à Brigitte Jaques, le spectacle a été repris à Blanc-Mesnil où est née une relation forte avec Le Forum. C’est là que Gérard Violette est venu le voir. En sortant, il m’a annoncé qu’il souhaitait le reprendre au Théâtre de la Ville, pendant trois semaines.

Le tournant est alors pris. Cela déclenche en moi l’envie d’être candidat à la direction d’un lieu. Je m’en suis ouvert au ministère de la Culture. J’avais 28 ans. Il ne s’agissait pas de trouver un lieu pour abriter mon travail, mais pour y développer un projet à plusieurs, en direction d’autres publics. Certaines hypothèses ont été examinées : le T.G.P. de Saint-Denis, le Théâtre de Montreuil…

Quelles sont à cette époque vos relations avec Fabrice Melquiot ?

Il avait été élève de mon père à Censier. Il était comédien dans la compagnie. Il a joué dans Léonce et Léna et dans Peine d’amour perdue de Shakespeare. Il commençait à écrire. Il avait composé les Petits mélancoliques. Je reconnais que je suis passé à côté. Je l’ai lu en diagonale. On s’est un peu fâché, heureusement provisoirement, et il a quitté la compagnie.

J’ai monté Marat-Sade de Peter Weiss toujours à Aubervilliers, avec le soutien de Didier Bezace, qui m’a proposé de soutenir ma candidature (comme celle de Julie Brochen) pour le Théâtre de l’Aquarium. Mais le ministère de la Culture m’a engagé à candidater pour le C.D.N. de Reims que quittait Christian Schiaretti.

Savant jeu de chaises musicales…

Je ne suis pas favorable aux nominations parachutées, mais je suis allé voir. L’équipement m’a semblé énorme. Plus que les deux salles existantes et le studio, c’est le hangar qui a déclenché mon enthousiasme : j’y ai vu la possibilité d’inventer un projet alternatif, à l’image d’une petite Cartoucherie de Vincennes…

En outre, il n’y avait pas de projet de théâtre en langue étrangère ni de relations internationales développées sur la ville par les institutions culturelles ; quant au patrimoine historique de la région, il est évidemment énorme… Ces raisons m’ont décidé.

J’ai ouvert Reims avec le Diable en partage, une pièce de Fabrice Melquiot sur le conflit en ex‑Yougoslavie que m’avait recommandée Jean‑Marie Hordé. L’occasion de nous réconcilier avec Fabrice qui m’a rejoint comme auteur associé. La place d’un auteur vivant au sein d’une institution est essentielle. Tout autant que le collectif d’acteurs et de jeunes metteurs en scène que nous composons alors.

Entre-temps, j’avais monté Six personnages en quête d’auteur au Théâtre de la Ville, à l’invitation de Gérard Violette. Un spectacle salué par la critique et qui demeure solide : nous continuons à le jouer aujourd’hui.

À Reims, aviez-vous l’ambition de construire un nouveau modèle de C.D.N. ?

De C.D.N., en aucune façon ! Je ne suis pas membre du Syndéac… Je ne participe pas aux réunions syndicales des directeurs d’institutions. Ce que je dis ne vaut que pour le lieu où je suis.

Je me suis consacré en priorité à la gestion budgétaire en animant une équipe d’humains, une « bande » élargie à des gens qui n’avaient pas forcément la même esthétique que la mienne, mais qui m’intéressaient. Nous avons augmenté la fréquentation en élargissant la diversité des publics dans une approche qui n’est pas seulement socio-économique. S’intéresser à ceux qui ne viennent pas au théâtre, c’est aussi élargir les tranches d’âge et la variété de couleurs…

Nous avons cherché comment « faire ensemble », ce qui est beaucoup plus ambitieux que le « vivre-ensemble » prôné par les politiques…

En 2007, vous êtes nommé à la direction du Théâtre de la Ville pour succéder à Gérard Violette l’année suivante. Comment décroche-t-on une telle nomination ?

Gérard Violette m’a annoncé qu’il allait quitter son poste et qu’il souhaitait que je pose ma candidature. C’est un théâtre que je connaissais bien déjà pour y avoir joué dès 1999, mais je me suis plongé dans les archives du théâtre depuis sa fondation par Jean Mercure en 1968 pour mieux en saisir la spécificité.

J’ai étudié dans le détail l’évolution de ce « théâtre municipal populaire » qui entend servir l’art dans la diversité de ses formes. Les lieux ne naissent pas du hasard. Mercure a su inventer un grand outil du xxe siècle, après le Théâtre des Nations. C’est une histoire exceptionnelle 1.

J’ai analysé le public et le fonctionnement de cette machine extrêmement bien réglée par Gérard Violette, directeur-administrateur général pendant si longtemps.

Que pouvions-nous imaginer de plus ? Quelle marge de progression concevoir ? Autour de ces questions, j’ai élaboré un projet à partir des résultats obtenus à Reims.

Un metteur en scène, nommé directeur, ne risque-t-il pas de confisquer l’outil de production ?

L’argent de l’institution ne doit pas être au service d’une seule personne. Il y a de mauvais metteurs en scène qui dirigent mal des institutions, mais il y a aussi de très mauvais directeurs qui ne sont pas artistes. Il y en a plein dans le réseau des scènes nationales… Il suffirait de poser les règles du jeu avec clarté, et sereinement, selon un contrat. Or, elles sont toujours posées de manière culpabilisantes et après coup.

Je ne dirige pas le Théâtre de la Ville d’abord pour moi. Quant à la question de faire des mises en scène à l’extérieur, elle ne se pose pas : je viens de refuser quatre propositions. Je me consacre tout entier au développement du Théâtre de la Ville et du Festival d’automne 2.

Attaché aux principes fondateurs tels que la diversité des genres (théâtre, danse, musique du monde…), vous avez su renouveler les propositions…

J’ai rétabli le théâtre en langue étrangère en recevant les grandes troupes du monde.

Étant une entreprise culturelle municipale, nous avons construit des liens à l’étranger, avec d’autres grandes villes. C’est l’esprit de Chantiers d’Europe, festival dont la 6e édition s’est déroulée en juin dernier.

Nous avons ouvert le Théâtre de la Ville à l’enfance et à la jeunesse en proposant un « parcours ». Cela n’avait jamais été fait ici. La programmation tout public, avec 6 théâtres associés, propose 16 spectacles. Notre engagement est total aussi dans le cadre de la réforme des rythmes éducatifs. C’est essentiel.

On peut douter des adultes, mais jamais des enfants… Fort de ce principe, je retrouverai à la fin de l’année Fabrice Melquiot, dont je vais créer Alice et autres merveilles 3.

Quant à la danse, nous en avons renouvelé la programmation, en ne la réduisant plus à la danse flamande… Des chorégraphes français comme Angelin Preljocaj ou Jean‑Claude Gallotta ont désormais toute leur place au Théâtre de la Ville. À l’international, nous avons rouvert les portes à William Forsythe qui avait été banni depuis qu’il était passé au Châtelet… Nous avons rééquilibré, accueilli la nouvelle scène flamenca avec Israel Galván. Mais nous avons aussi ouvert à l’Afrique, à l’Australie, à la Nouvelle Zélande…

La force de cette maison est de n’avoir eu que trois directeurs en bientôt cinquante ans. Chacun à sa manière a assuré le développement de la structure. Il faut réinventer sans tout casser. Ouvrir toujours davantage, avec l’objectif essentiel que le public y trouve son compte.

270 000 spectateurs vous ont fait confiance la saison dernière, dont 95 000 abonnés. Les chiffres sont impressionnants : 101 propositions artistiques, 600 représentations…
Où en est-on du rêve d’un « théâtre municipal populaire » ?

C’est le point fondateur de Jean Mercure. La prise en compte de la population est au cœur de mon travail. Je n’ai plus comme interlocuteur l’État, mais la Ville de Paris. Cela change tout. On raisonne en termes de circulation, d’écologie de la ville… Nous intervenons dans 36 écoles, menons 72 ateliers par semaine…

C’est la raison aussi pour laquelle je cherche à développer les échanges avec les autres institutions culturelles parisiennes (nous aidons 15 théâtres partenaires dont Le 104, Le Monfort, Le Grand Parquet…). C’est une nouvelle clé de répartition : il s’agit de partager l’outil. Le Théâtre de la Ville est heureux de contribuer au développement de la politique culturelle municipale.

Quels sont les publics du Théâtre de la Ville ?

L’âge moyen du spectateur du Théâtre de la Ville est de 46 ans. Plus de 30 % du public payant a un revenu inférieur ou égal à 3 000 euros par foyer, soit moins que la moyenne des Parisiens. 70 % des spectateurs habitent les Xe, XIe, XVIIIe, XIXe, XXe arrondissements. 25 % du public payant vient de la région Île-de-France, et d’abord de la Seine-Saint-Denis. Ces chiffres sont éloquents et font du Théâtre de la Ville le plus populaire des établissements qui existent à Paris. Nous en favorisons l’accès en l’ouvrant davantage aux non-abonnés : ils étaient 60 000 en 2008, ils sont 140 000 aujourd’hui.

Quel est le prix moyen du billet ?

Il était de 13 euros en 2008 lorsque je suis arrivé, il est actuellement de 20 euros (22,50 euros sur le site du Théâtre de la Ville, 17 euros au Théâtre des Abbesses).

De quels moyens disposez-vous ?

Jusqu’en 2008, la Ville de Paris intervenait seule. Ce n’est plus le cas. La subvention de la tutelle est aujourd’hui de 10,7 millions sur les 18 millions environ que nous réunissons. Nous avons diversifié les ressources en recevant des aides de partenaires étrangers, et grâce à d’autres clefs de financement telles que la coproduction et la vente de spectacles. Le mécénat consolide l’ensemble.

Entre 2008 et 2015, les ressources sont passées de 13 millions à 18 millions. L’augmentation s’explique par des ressources nouvelles, non par une intervention renforcée de la Ville (+ 250 000 euros seulement sur l’ensemble de la période). Finalement, la marge artistique a baissé de 700 000 euros par rapport à 2007.

La troupe du Théâtre de la Ville parcourt le monde. Est-ce sa mission naturelle ?

Il est essentiel de développer les tournées internationales du Théâtre de la Ville. Cela nourrit le rapport de la France avec le monde. Nous étions récemment à Singapour avec Six personnages… Nous sommes allés à la B.A.M. (Brooklyn Academy of Music), à New York, deux fois de suite, à Moscou, à Rio… Les spectacles sont donnés en français et surtitrés. Nous sommes actuellement en discussion pour tourner Rhinocéros en 2017…

Dans ces tournées, l’Institut français intervient entre 2 % et 5 % du budget. À l’étranger, le Théâtre de la Ville est clairement identifié comme une troupe. Tokyo, Singapour l’ont repérée. La B.A.M. de New York communique dessus.

La troupe du Théâtre de la Ville n’occupe ainsi le plateau de son théâtre que vingt jours par an. Le reste du temps, elle parcourt le monde. Quand on a peu d’argent, on ne peut pas se payer le luxe d’être trois à quatre mois sur le même plateau. Ce que peuvent en revanche faire les Allemands à la Schaubühne de Berlin ou la Comédie-Française.

Vous assurez qu’un projet artistique « ne saurait être freiné par aucune inquiétude ni frilosité ». N’est-ce pas là une utopie de nanti ?

Non. J’ai toujours pensé ça, même avant d’être directeur d’une institution aussi importante. À 24 ans, lorsque je lançais un projet avec 16 personnes, nous n’avions parfois au départ que 10 % du budget. Je me disais : on trouvera des solutions. Il ne faut pas céder sur les grands principes, mais rester fidèle à ses propres exigences. Et convaincre en travaillant à un projet collectif.

Le Théâtre de la Ville va fermer pour travaux à partir de septembre 2016. Il ne rouvrira qu’en 2018, pour le cinquantenaire de sa fondation. À quoi ressemblera le T.M.P. du futur ?

Il s’agit d’abord d’une rénovation technique de l’outil. Une mise aux normes est nécessaire. Nous avons des années de retard.

Au-delà, il faut concevoir un projet ambitieux en repensant l’ensemble des espaces publics. Le hall, imaginé en 1968 fermé sur la ville et tournant le dos, au nom de la modernité, au Théâtre du Châtelet, ne doit-il pas être conçu selon une autre logique ? Il pourrait être ouvert de 10 heures à 20 heures, indépendamment de l’accueil du public pour les spectacles, en proposant des activités pour les enfants, des expositions, un espace internet, un espace restauration, une librairie, un espace bien-être… Pourquoi pas un sauna-hammam avec salon de musique du monde ? À l’heure où nous parlons, rien n’est décidé.

Seule certitude, côté salle, on ne touchera pas au grand gradin : l’hypothèse de reconstruire un balcon a été abandonnée.

L’enveloppe budgétaire, études comprises, est de 25 millions d’euros (identique à celle qui sera allouée au Châtelet, qui lui aussi va être rénové d’ici à l’été 2019).

Lorsque nous rouvrirons en 2018, le Théâtre de la Ville aura vécu une exceptionnelle aventure avec 15 structures partenaires à Paris et en Île-de-France. Le risque de dispersion du public existe. Notre fermeture va sans doute produire un effet bénéfique pour d’autres structures.

Vous êtes jeune. Où serez-vous dans quelques années ? Un article récent du Monde vous annonçait bientôt ministre de la Culture au Portugal.

J’ai été directeur à Reims pendant huit ans, et voilà huit ans déjà que je suis au Théâtre de la Ville, soit seize ans de responsabilités tant administratives qu’artistiques. Parfois, je me sens tenté par autre chose : pourquoi pas une année sabbatique pour reprendre des études de philosophie ou me remettre à l’équitation ?

Sincèrement, je ne pense pas que je pourrais arrêter le théâtre. C’est ancré en moi. Mais j’ai aussi besoin de penser que je peux encore m’enrichir et ne pas être seulement dans le « faire ».

Quant au ministère de la Culture portugais, j’ai mené une réflexion. Mais ce n’est plus d’actualité : Antonio Costa a perdu récemment les élections législatives. La question pourra se reposer dans quatre ans…

Comprenez-moi bien : je ne suis pas animé par le désir de mener une carrière politique. Mais je connais bien la situation culturelle portugaise dans laquelle je tente de jouer un rôle à travers les Chantiers d’Europe. Il faut créer un temps pour l’Europe du Sud, et jusqu’à la Turquie. La droite portugaise a supprimé le ministère de la Culture. J’avais proposé sa refondation, avec des objectifs clairs. Cela ne veut pas dire que je veuille nécessairement devenir ministre. Il s’agit d’autre chose et d’abord de réfléchir au rôle d’un ministère de la Culture au xxie siècle…

La perte de confiance est acquise : le politique a perdu confiance en ses artistes et en ses institutions culturelles dont il se méfie sans cesse ; et le monde artistique et culturel a perdu confiance en ceux qui le financent. Il faut dépasser cette situation et inventer d’autres niveaux de dialogue. 

Propos recueillis par
Rodolphe Fouano

  1. Lire Jean Mercure, un théâtre de la ville, par Paul‑Louis Mignon, Paris Bibliothèques, 2002.
  2. Après l’intérim de Marie Collin et Joséphine Markovits qui a suivi la disparition d’Alain Crombecque en 2009, Emmanuel Demarcy‑Mota a été nommé directeur du Festival d’automne en mai 2011. Programme complet de l’édition 2015 sur www.festival-automne.com.
  3. http://www.theatredelaville-paris.com/spectacle-aliceetautresmerveillesemmanueldemarcymota-935

Pour en savoir plus et consulter la programmation du Théâtre de la Ville saison 2015-2016 :

www.theatredelaville-paris.com

Photo : © Jean-Louis Fernandez

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