« Jules César », de William Shakespeare, Théâtre 14 – Jean‑Marie‑Serreau à Paris
Gonflé, mais à voir
Par Olivier Pansieri
Au Théâtre 14, scène à la fois municipale et universelle, deux troupes, Acte 6 et Les Unités 55975, unissent leurs forces pour monter un étonnant « Jules César », de Shakespeare…
« Madame Raymonde revient », de Denis d’Arcangelo et Philippe Bilheur, Théâtre de l’Épée‑de‑Bois à Paris
L’archange des faubourgs
Par Estelle Gapp
Pour la première édition du festival Diva à la Cartoucherie de Vincennes, le Théâtre de l’Épée-de-Bois se devait d’inviter Denis d’Arcangelo, inoubliable Monsieur Loyal du « Cabaret des hommes perdus ».
« le Cabaret des hommes perdus », de Christian Siméon, Théâtre de l’Épée‐de‑Bois à Paris
Danser sur l’abîme
Par Olivier Pradel
Monté au Théâtre du Rond-Point en 2006, primé de deux molières l’année suivante, « le Cabaret des hommes perdus » nous revient à la Cartoucherie de Vincennes dans le cadre du festival Diva…
« Embedded », de Tim Robbins, Théâtre du Soleil à Paris
À mon commandement, pensez !
Par Olivier Pansieri
N’y a-t-il que le matraquage contre l’intox ? Affirmatif ! semble penser le sergent instructeur, qui vous hurle aux oreilles ses slogans provocateurs dans « Embedded » de Tim Robbins, spectacle monté par Georges Bigot et le Petit Théâtre de pain…
« l’Orestie », d’Eschyle, Odéon‐Théâtre de l’Europe à Paris
Tragi-parodie à l’Odéon
Par Cédric Enjalbert
Grand marathon à l’Odéon. Le maître des lieux monte « l’Orestie » d’Eschyle. Une trilogie qui nous balade en près de cinq heures de Troie à Athènes en passant par Argos. Il va y avoir des morts disait l’affiche. Qu’importe, j’ai chaussé mes cothurnes et suis entré dans la course. Je vous passe le relais.
« Léon, Li, Louis », de Valérie Deronzier, Théâtre Dunois à Paris
Le respect des petits
Par Alexandra Cartet
« Léon, Li, Louis » est un spectacle qui fait du bien. À partir de 3 ans, et c’est même un plaisir pour les grands. Les images naïves, le propos et l’investissement des comédiens dans la manipulation des marionnettes rendent ce moment absolument magique.
« Angels in America », de Tony Kushner, Théâtre du Rond‑Point à Paris
Bible, sex and the city : la confusion des genres
Par Estelle Gapp
Ce week-end, la grande salle du Théâtre du Rond-Point accueillait l’intégrale de la mise en scène d’« Angels in America » de Krzysztof Warlikowski, l’un des grands évènements du Festival d’Avignon 2007…
« Camille Claudel 1864-1943 », de Christine Farré, Ciné 13 Théâtre à Paris
Une belle réussite
Par Laurent Schteiner
Camille Claudel est sans conteste une artiste hors du commun. Elle a souvent frappé l’imagination de nos contemporains (films, expositions ou livres)…
« Vous plaisantez, monsieur Tanner », de Jean‑Paul Dubois, le Lucernaire à Paris
Évolution remarquablement illustrée par la mise en scène
Par Coline Debayle
« Vous plaisantez, monsieur Tanner » est un monologue issu du livre éponyme de Jean‑Paul Dubois écrit en 2006, qui aborde sur un ton caustique l’enfer d’un chantier de rénovation…
« C’est tout moi », de Virginie Hocq et Victor Scheffer, le Petit Montparnasse à Paris
Humoriste adorable
Par Anne Losq
Virginie Hocq sait cajoler son public, dès son entrée en salle. Elle vérifie qu’on va bien, qu’on est à l’aise, et c’est seulement après cela qu’elle commence sa série de sketchs. Du stand‑up qui revisite les conventions entre public et humoriste, et, surtout, qui fait bien rire.
« Au revoir parapluie », de la compagnie du Hanneton, Théâtre de la Ville à Paris
Féeries du crépuscule
Par Sara Roger
Bien souvent nos propres états d’âme se dérobent à nous dans ce qu’ils ont d’intime, de personnel, d’originalement vécu…
« le Conte d’hiver », de William Shakespeare, Théâtre Jean‑Arp à Clamart
Un puissant somnifère
Par Olivier Pansieri
L’avant-dernière pièce de Shakespeare, dite sur un ton monocorde par des comédiens loin les uns des autres et, plus encore, me semble-t‑il, de cette œuvre sensible, subtile et généreuse. Comme si son metteur en scène Jacques Osinski n’avait retenu de ce « Conte » que « l’hiver ». Un hiver tristounet et bien long.