« Hamlet 60 », d’après William Shakespeare, espace culturel Saint‑Marc à Lyon
Une lancinante question
Par Michel Dieuaide
De la rencontre entre Philippe Mangenot, metteur en scène et André Markowicz, traducteur de « Hamlet », surgit un spectacle allègre et débridé qui s’attache à renouveler les codes de lecture de la plus célèbre pièce de William Shakespeare. Son titre : « Hamlet 60 ».
« En attendant Godot », de Samuel Beckett, Théâtre d’Hérouville
Godot postcolonial
Par Corinne François-Denève
Que peut donc bien vouloir nous dire Beckett, en 2014, à l’heure où tous les chemins de l’absurde semblent avoir été balisés, où toutes les voies de l’exégèse (absence / présence de Dieu) semblent avoir été explorées ?
« Une année sans été », de Catherine Anne, Ateliers Berthier à Paris
Retour aux sources
Par Lorène de Bonnay
Joël Pommerat, « créateur de spectacles » qui allie toujours écriture et mise en scène, a choisi de monter le premier texte de Catherine Anne, écrit en 1987…
« Dans la ville basse », d’après « le Livre de l’intranquillité », de Fernando Pessoa, le Lavoir public à Lyon
« Je est un autre »
Par Michel Dieuaide
Peut-on faire théâtre de tout ? À cette question apparemment excessive, le comédien Stéphane Bernard et le musicien Jean‑Louis Delorme apportent une réponse subtile en présentant au Lavoir public de Lyon une lecture-spectacle de textes choisis dans « le Livre de l’intranquillité » de l’immense poète portugais Fernando Pessoa, intitulée « Dans la ville basse ».
Festival Immersion nº 2, l’Onde à Vélizy‐Villacoublay
Immersion nº 2 : un festival passionnant
Par Léna Martinelli
Immersion vient d’achever sa deuxième édition. Des expériences intenses, des propositions originales qui confirment la qualité de cette manifestation organisée par l’Onde de Vélizy-Villacoublay.
« l’Amant », de Harold Pinter, Théâtre des Clochards‑Célestes à Lyon
« À quelle heure vient ton amant ? »
Par Trina Mounier
C’est en apparence une histoire simple et ordinaire, comme les aime Harold Pinter. Et comme sait les raconter avec ce qu’il faut de justesse et de subtilité Olivier Maurin.
« Tartuffe », de Molière, Ateliers Berthier à Paris
Un « Tartuffe » intime
Par Hélène Caune
Dans la salle des Ateliers Berthier du Théâtre de l’Odéon, le « Tartuffe » de Luc Bondy donne corps à une famille tourmentée par Micha Lescot, formidable dans le rôle-titre.
« Visages », de Quentin Dubois, Théâtre les Ateliers à Lyon
Musique à voir
Par Trina Mounier
Cela s’appelle une pièce de théâtre musical et n’est pas, loin de là, une forme hybride, sans queue ni tête, mi-monstrueuse, mi-ovni. C’est une création d’une haute exigence artistique sur le plan à la fois théâtral et musical, un petit bijou de cinquante minutes qui vous en met plein la vue et les oreilles.
Jazz à l’Étage, 5e édition, 2014, Greg Zlap, Théâtre Chateaubriand à Saint‑Malo
Le bluesman qui venait du froid
Par Jean-François Picaut
Après deux journées rennaises, Jazz à l’Étage 2014 inaugure le week-end à Saint-Malo. Le héros de la soirée est l’harmoniciste Greg Zlap.
« le Songe d’une nuit d’été », de William Shakespeare, Théâtre national de Toulouse
Le Pelly des merveilles…
Par Bénédicte Soula
« Incroyables et merveilleuses », tel est le nom donné à la thématique qui regroupe au T.N.T., entre autres, « Peter Pan » de Christian Duchange, « Tabac rouge » de James Thierrée…
« Boxe boxe », par la compagnie Käfig, Radiant‐Bellevue à Caluire‐et‑Cuire
Merzouki nous met chaos !
Par Émilie Boughanem
Mourad Merzouki est connu pour ses audacieux dépassements des catégories artistiques. Avec « Boxe boxe », le chorégraphe relève un nouveau défi en invitant les danseurs hip-hop de la compagnie Käfig et le Quatuor Debussy à partager le même plateau ou, devrions-nous dire, le même ring. L’ambivalence opère magistralement, et la scène du Radiant-Bellevue tremble sous l’énergie stupéfiante de ce spectacle.
« Othello », de Shakespeare, Théâtre du Point‐du‑Jour à Lyon
Feuilleton théâtral haletant
Par Michel Dieuaide
Dans son frénétique laboratoire de théâtre permanent, au Théâtre du Point-du-Jour à Lyon, Gwenaël Morin, soutenu par une fantastique équipe de comédiens, met en scène « Othello », de William Shakespeare, à raison d’un acte joué par semaine. Étonnant et impertinent pari qui réussit à trouver son public.