Michel Bruzat, metteur en scène de « Lettre au père », de Kafka, Théâtre du Balcon à Avignon, déclare

Déclaration de Michel Bruzat

Par Vincent Cambier
Les Trois Coups

« En ce moment plus que jamais, nous nous sentons en résistance. Il faut brûler le protocole d’accord comme Antigone brûle l’édit de Créon.

« “Tous les arts contribuent au plus grand de tous les arts : l’art de vivre.” (Bertolt Brecht.)

« Je veux prendre soin des gens pour leur donner un moment de tendresse dans cette période d’une telle violence, et donner un moment de partage, de réflexion dans une période de fascisme.

« Nous ne sommes pas des “extras”, des “intermittents”, mais nous sommes des “essentiels”.

« Public, quand on se regarde, on sent qu’on peut se lier, on va se retrouver.

« Faisons ce cahier de doléances ensemble.

« La plupart des gens pensent que ce qui est visible donne le pouvoir. Le vrai pouvoir est invisible : ce lien que nous avons en commun.

« Je vous aime tant aujourd’hui sur ce beau rafiot d’utopie qu’est le théâtre ! » 

Michel Bruzat est directeur du Théâtre de la Passerelle à Limoges. Il vient dans le Off d’Avignon depuis dix ans.

Il présente cette année Lettre au père, de Kafka, au Balcon.

Recueilli par
Vincent Cambier

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