« Un amour impossible », de Célie Pauthe, Ateliers Berthier à Paris
Transformation réussie d’un « je » en « nous »
Par Léna Martinelli
Le spectacle commence par des funérailles. Pourtant, revenant sur leur passé, une mère et sa fille vont renouer ensemble le fil de leur histoire. Aux Ateliers Berthier, Maria de Medeiros et Bulle Ogier triomphent dans « Un amour impossible ».
« la Fonction Ravel », de et avec Claude Duparfait, Théâtre de la Maison‑du‑Peuple à Saint‑Claude
Harmonie
Par Morgane Patin
Claude Duparfait retrace sur scène l’histoire de sa rencontre avec la musique de Ravel et l’influence que celle-ci a pu avoir sur l’ensemble de son parcours. Un spectacle vibrant dans la sincérité de son hommage et la justesse de son incarnation sur scène.
« Aglavaine et Sélysette », de Maurice Maeterlinck, la Colline à Paris
S’aimer à en mourir
Par Fabrice Chêne
Pour sa nouvelle création, présentée en cette fin de saison à la Colline, Célie Pauthe a exhumé une pièce oubliée de Maurice Maeterlinck (1862-1949). Magnifiquement servie par ses comédiens, elle en tire une rêverie amoureuse désincarnée, à la beauté formelle saisissante.
Nomination de Célie Pauthe à la direction du centre dramatique national de Besançon
Communiqué
Aurélie Filippetti en accord avec Jean‑Louis Fousseret et Marie‑Guite Dufay a nommé Célie Pauthe à la direction du centre dramatique national de Besançon.
« Yukonstyle », de Sarah Berthiaume, la Colline à Paris
Crépuscule boréal
Par Fabrice Chêne
Célie Pauthe, artiste associée à la Colline, avait déjà montré tout son talent avec des mises en scène consacrées à Eugène O’Neill et Thomas Bernhard. Non sans audace, et avec une égale réussite, elle s’empare d’une œuvre d’une jeune dramaturge canadienne, Sarah Berthiaume.
« Des arbres à abattre », de Thomas Bernhard, Théâtre national de la Colline à Paris
De l’irritation comme l’un des beaux‑arts
Par Fabrice Chêne
Rares sont les textes de Thomas Bernhard à n’avoir pas encore été portés à la scène. S’emparant de l’un des derniers romans du grand auteur autrichien, Claude Duparfait et Célie Pauthe ont su en restituer à la fois l’émotion et l’ironie grinçante.
« Long voyage du jour à la nuit », d’Eugène O’Neill, Théâtre national de la Colline à Paris
Le crépuscule enchanteur d’Eugène O’Neill
Par Fabrice Chêne
Dans la petite salle de la Colline, la pièce crépusculaire et autobiographique d’Eugène O’Neill prend tout son relief. Le mérite en revient à Célie Pauthe, qui a su donner vie à ce testament littéraire aux accents tragiques, et à cinq comédiens formidables.
« S’agite et se pavane », d’Ingmar Bergman, Nouveau Théâtre de Montreuil
Quatre mains avec la mort
Par Ingrid Gasparini
« S’agite et se pavane » est la dernière pièce d’Ingmar Bergman. C’est aussi une véritable déclaration d’amour pour le théâtre et un kaléidoscope des angoisses métaphysiques de l’auteur…