« le Froid augmente avec la clarté », d’après Thomas Bernhard, Théâtre national La Colline à Paris
De la clarté, contre l’anéantissement !
Par Lorène de Bonnay
Claude Duparfait tresse des textes autobiographiques de Thomas Bernhard s’interrogeant sur les ruines de l’Histoire, la noirceur de l’Homme et sa quête de « clarté ». L’esthétique du spectacle rend infiniment sensibles et présents ces motifs puissants.
« la Fonction Ravel », de et avec Claude Duparfait, Théâtre de la Maison‑du‑Peuple à Saint‑Claude
Harmonie
Par Morgane Patin
Claude Duparfait retrace sur scène l’histoire de sa rencontre avec la musique de Ravel et l’influence que celle-ci a pu avoir sur l’ensemble de son parcours. Un spectacle vibrant dans la sincérité de son hommage et la justesse de son incarnation sur scène.
« le Canard sauvage », de Henrik Ibsen, Théâtre national populaire à Villeurbanne
De la cécité nécessaire
Par Trina Mounier
Avec « le Canard sauvage », le tout nouveau directeur de l’Odéon, Stéphane Braunschweig, grand explorateur des pièces d’Ibsen, offre un écrin épuré et brillant à une poignée d’acteurs de haut vol.
« Des arbres à abattre », de Thomas Bernhard, Théâtre national de la Colline à Paris
De l’irritation comme l’un des beaux‑arts
Par Fabrice Chêne
Rares sont les textes de Thomas Bernhard à n’avoir pas encore été portés à la scène. S’emparant de l’un des derniers romans du grand auteur autrichien, Claude Duparfait et Célie Pauthe ont su en restituer à la fois l’émotion et l’ironie grinçante.
« Tartuffe », de Molière, Odéon‑Théâtre de l’Europe à Paris
« Orgon » de Molière
Par Olivier Pansieri
Et de Braunschweig pourrait-on dire, comme on le fit pour Planchon, Mnouchkine ou Gotscheff. Pierres blanches que ces architectes de l’imaginaire ont apportées à ce monument d’intelligence qu’est « Tartuffe »…