« Aglavaine et Sélysette », de Maurice Maeterlinck, la Colline à Paris

Aglavaine et Sélysette © Élisabeth Carecchio

S’aimer à en mourir
Par Fabrice Chêne
Pour sa nouvelle création, présentée en cette fin de saison à la Colline, Célie Pauthe a exhumé une pièce oubliée de Maurice Maeterlinck (1862-1949). Magnifiquement servie par ses comédiens, elle en tire une rêverie amoureuse désincarnée, à la beauté formelle saisissante.

« Love and Money », de Dennis Kelly, espace Confluences à Paris

« Love and Money » © Martin Delaty

A comme… argent !
Par Fabrice Chêne
Que reste-t-il de l’amour dans un monde qui ne pense qu’au fric ? À travers la descente aux enfers d’un couple endetté, « Love and Money » propose une radiographie du monde néolibéral servie par de jeunes comédiens étonnamment justes.

« Yukonstyle », de Sarah Berthiaume, la Colline à Paris

Crépuscule boréal
Par Fabrice Chêne
Célie Pauthe, artiste associée à la Colline, avait déjà montré tout son talent avec des mises en scène consacrées à Eugène O’Neill et Thomas Bernhard. Non sans audace, et avec une égale réussite, elle s’empare d’une œuvre d’une jeune dramaturge canadienne, Sarah Berthiaume.

« Tendre et cruel », de Martin Crimp, Théâtre des Abbesses à Paris

« Les dieux regardent toujours »
Par Fabrice Chêne
Quatre ans après « la Ville », Martin Crimp est de retour au Théâtre des Abbesses avec une pièce écrite en 2004, « Tendre et cruel » (toujours traduite par Philippe Djian). La mise en scène de Brigitte Jaques-Wajeman sert au mieux cette réécriture virtuose d’une tragédie de Sophocle.