« Flying chariot(s) » de Kouramane Valavane, les Zébrures d’automne à Limoges

Flying-Chariots © Christophe-Pean

Hamlet en goguette au pays du Mahabharata
Par Laura Plas
Koumaravane Valavane revient aux Zébrures d’automne avec « Flying Charriots » un spectacle-monde qui fait dialoguer l’intime et le mythe, le récit et le théâtre, la pure tragédie et une bouffonnerie exotique. Vent d’est mêlé au vent d’ouest : en dépit de longueurs, ça défrise.

« Et que mon règne arrive » de Léonora Miano, « Ce silence entre nous » de Mihaela Michailov, Les Zébrures d’automne à Limoges

Et-que-mon-règne-arrive-Léonora-Miano-Christophe Péan

Singulières plurielles
Par Laura Plas
En ouverture des Zébrures d’automne, honneur était fait aux femmes : objets et sujets de création. Si « Et que mon règne arrive », oscillant entre bluette et pamphlet, séduit sans convaincre tout à fait, la mise en scène polyphonique de « Ce Silence entre nous » s’impose par la finesse de sa partition.

« Congo Jazz Band » de Mohamed Kacimi, Les Zébrures d’automne, à Limoges

« Congo Jazz Band » de Mohamed Kacimi © Christophe Péan

Entrez dans la danse : voyez comme on colonise !
Par Laura Plas
Première création d’Hassane Kassi Kouyaté en tant que directeur des Francophonies des écritures à la scène, « Congo Jazz Band » soutient la gageure d’être didactique sans faire la leçon, festif mais sans concessions. Sur le tableau noir de la colonisation, il esquisse ainsi une satire à la craie de couleurs.

Les Fils aimés des Zébrures d’automne, à Limoges

« Maloya » de Sergio Grondin © Dan Ramaen

Fils aimés des Zébrures d’automne
Par Laura Plas
Le festival offrait cette semaine deux fortes réflexions sur la filiation : la pièce de Sergio Grondin, « Maloya » et la lecture du « Fils » de Marine Bachelot Nguyen, orchestrée par la Compagnie Méthylène. Deux approches sensibles et fortes qui résonnent en des temps de crispations identitaires.