« Figaro ! », de Beaumarchais, les Nuits de Fourvière à Lyon

« Figaro » © Raymond Mallentjer

Beaumarchais épicé à la sauce flamande
Par Trina Mounier
La compagnie Marius, belge, et même flamande comme son nom ne l’indique pas, nous avait enchantés l’an dernier avec deux Pagnol. Ils réitèrent cette fois, toujours en plein air, avec deux pièces de Beaumarchais séparées par une paëlla géante. Un délice à tous les étages.

« Freddy vs Freddie », de Myriam Boudenia, l’Élysée à Lyon

« Freddy vs Freddie » © La Volière

Plongée dans nos rêves les plus fous
Par Trina Mounier
Avec « Freddy vs Freddie », Myriam Boudenia, dont « Wild Flowers » en 2013 avait suscité la curiosité, confirme un réel talent : écriture intelligente et nerveuse, vigueur de la mise en scène, cohérence de la direction d’acteurs. Et une personnalité attachante, originale qu’il serait dommage de ne pas découvrir.

« Dispersion » [« Ashes to Ashes »], de Harold Pinter, les Célestins à Lyon

« Dispersion » © Dunnara Meas

Énigmatique, glaçant et vertigineux
Par Trina Mounier
Un homme et une femme dans un salon bourgeois se font face. Il la questionne sur son amant. Ce n’est pas un vaudeville, c’est une pièce de Pinter, frère de Beckett, prix Nobel, grand auteur de théâtre et débusqueur des opacités de l’âme humaine comme lui. Lui, c’est Gérard Desarthe, qui signe aussi une mise en scène au scalpel ; elle, c’est Carole Bouquet. Une heure à la poursuite des fantômes.

« Requiem », de Hanokh Levin, les Célestins à Lyon

« Requiem » © Thomas Faverjon

Mort, sexe, boisson et rigolade
Par Trina Mounier
Dernière pièce de l’auteur israélien Hanokh Levin prématurément disparu, « Requiem » passe pour une sorte de testament théâtral. Son titre l’indique en tout cas, c’est de mort qu’il y est question, mais de cette manière loufoque qui est la marque de l’auteur. Ni la farce ni la gravité n’ont pourtant réussi à gagner notre adhésion.