Compte à rebours pour le Théâtre de l’Aquarium à Paris !

Théâtre de l’Aquarium © D.R.

Communiqué

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Les Trois Coups

Compte à rebours pour le Théâtre de l’Aquarium !

Depuis que la D.G.C.A. (département du spectacle vivant du ministère de la Culture) a annoncé en juin dernier à François Rancillac qu’il devra quitter la direction du Théâtre de l’Aquarium à la fin de cette saison, la mobilisation a été aussi nombreuse qu’intense : plus de 7 000 signatures à sa pétition (sur Change.org), plus d’un millier de mots et lettres de soutien venant autant du public, de la profession que du monde politique, des dizaines d’articles dans les médias, etc.

Mais rien n’y fait, la D.G.C.A. continue à vouloir imposer un tout autre avenir à L’Aquarium, c’est-à-dire transformer ce théâtre ouvert aux artistes (associés et invités), à la musique, aux écritures contemporaines, aux pratiques amateurs, à la jeunesse de demain (via notamment le Festival des Écoles) et investi dans un intense travail de sensibilisation auprès des lycéens de la banlieue est, en « phalanstère à compagnie » (sic) : un seul artiste ou collectif bien « coté » y déploierait son seul travail en résidence (puisque, semble-t-il, la direction du lieu ne lui reviendrait pas en propre – ce qui permettra à la D.G.C.A. de changer plus facilement d’artiste ou de collectif, quand sa cote viendra à baisser !). Et ce modèle de « garage à compagnies » (pour appeler un chat un chat) est explicitement conçu pour être déployé sur tous les autres lieux de la Cartoucherie, une fois libérés de leurs actuels habitants…

Le projet de François Rancillac, mis en œuvre il y a juste six ans par l’équipe de L’Aquarium et ses artistes associés, a absolument besoin d’encore trois saisons pour consolider sa dynamique – avant d’en transmettre le flambeau à un(e) autre artiste aussi attaché(e) aux valeurs du théâtre de service public et au souci d’ouverture et de partage. C’est la raison d’être de cet Aquarium si singulier, tel que l’ont imaginé ses fondateurs (qui soutiennent absolument François) il y a déjà cinquante ans (cet anniversaire sera d’ailleurs dûment fêté du 2 au 8 novembre en spectacle, concerts, rencontres et bal !).

À l’heure où tant de lieux sont menacés, voire fermés, en France (et en Europe) par des politiques rétrogrades et populistes ; à l’heure où règnent le repli sur soi, la peur de l’autre et le déni de la diversité humaine ; au moment où l’Assemblée nationale vote enfin une loi protégeant la liberté artistique, est-il vraiment judicieux de briser net une aventure pariant sur les forces vives de la création offerte, en toute générosité, à la curiosité et à l’intelligence des spectateurs de tout âge, de toute condition ?

Mme la ministre de la Culture devra trancher d’ici à la fin du mois d’octobre…

Paris, le 8 octobre 2015

Théâtre de l’Aquarium • la Cartoucherie • route du Champ-de-Manœuvre • 75012 Paris

01 43 74 72 74

Les Trois Coups

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2 réponses

  1. Incompréhensible… Texte mal foutu : la phrase qui commence par « Mais rien n’y fait  » n’a aucun sens, on cherche même la fin de la phrase…

    1. Vous n’avez pas tort. J’ai fait deux petits changements. Ceci dit, il s’agit d’un communiqué rédigé par le Théâtre de l’Aquarium.
      Je ne suis pour rien dans la rédaction de celui-ci.

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