« Les Trois Coups » signalent les parutions récentes consacrées au théâtre à ne pas manquer [11]
Bulletin n°11 : en librairie…
Par Rodolphe Fouano
Monographies, biographies, essais, mémoires, rééditions de classiques…
« Le Schpountz » d’après Marcel Pagnol, mis en scène par la Comp. Marius, les Nuits de Fourvière à Lyon
Un « Schpountz » poussif
Par Michel Dieuaide
Conçu à l’origine comme le scénario d’un film où s’illustra Fernandel en 1938, « le Schpountz », traduit et adapté par la Comp. Marius, se présente comme une farce nonchalante et désinvolte. Créé en 2013, le spectacle semble avoir perdu son souffle d’origine.
« Parades nuptiales en Turakie » de Michel Laubu et « Chaussure à son pied », d’Emili Hufnagel, Turak, Les Subsistances à Lyon
Parlez-moi d’amour
Par Trina Mounier
Michel Laubu est un familier des Subsistances, à Lyon. Le voici de retour accompagné d’une femme, Emili Hufnagel, pour présenter deux broderies sur l’amour, version garçon et version fille. Un petit régal.
Furies, 28e édition à Châlons-en-Champagne
Furies : une 28e édition politique ?
Par Léna Martinelli
À Châlons-en-Champagne, le festival « Furies » a proposé une cinquantaine de spectacles à ciel ouvert (ou presque), à découvrir gratuitement. Premier acte politique. Toutefois, c’est dans la programmation que la dimension citoyenne a pris toute son ampleur. Oui, mais avec quels propos ? Quels gestes ? Et surtout, quels sens ?
Furies, 28e édition à Châlons-en-Champagne
Une 28e édition plus furieuse que jamais !
Par Léna Martinelli
Du 5 au 10 juin 2017, le festival Furies a accueilli une cinquantaine de spectacles, entre cirque et théâtre de rue. Châlons-en-Champagne s’est transformé en une passionnante scène ouverte, bousculant les rythmes de ses habitants amenés à goûter au macadam. Du hors piste, parfois furieux, souvent réjouissant.
« Démons », suivi de « Maison de poupée », Lorraine de Sagazan, Les Nuits de Fourvière, à Oullins
Sortir de l’enfer du couple
Par Trina Mounier
Plus encore que deux œuvres, « Démons » de Noren et « Maison de poupée » d’Ibsen, les Nuits de Fourvière nous font découvrir une jeune metteure en scène prometteuse : Lorraine de Sagazan.
« Soprano en liberté », d’Anne Baquet, Le Lucernaire à Paris
Viva la diva foldingua
Par Élisabeth Hennebert
Un peu sorcière, un peu givrée, la pétulante Anne Baquet nous mitonne un antidote contre le poison de l’ennui musical, avec son dernier récital, « Soprano en liberté ».
« Jusque dans vos bras », de Jean-Christophe Meurisse, Les Chiens de Navarre, Festival Les Nuits de Fourvière à Lyon
L’identité française en chansons, rigolades et engueulades
Par Trina Mounier
Malgré leur nom et la réputation sulfureuse qui les précède, Les Chiens de Navarre sont des gentils. Leur dernier opus, « Jusque dans vos bras », en référence à notre « Marseillaise », questionne notre identité nationale. Un sujet épineux et provocateur, traité dans un esprit bon enfant.
« La Tournée », de Caroline Melon, projet itinérant de la Paperie, centre national des arts de la rue et de l’espace public, en Loire-Atlantique
Une « Tournée » cousue de fil rouge
Par Léna Martinelli
Beaucoup de gens, sur
sept communes, trois artistes talentueux, une caravane rutilante et un pain spécial, inspirateur de tas d’histoires : voici la « Tournée » de la Paperie, centre national des arts de la rue et de l’espace public.
« La Tournée », de Caroline Melon, projet itinérant de la Paperie, centre national des arts de la rue et de l’espace public, en Loire-Atlantique
La Paperie : inventer une trace commune
Par Léna Martinelli
Le Centre national des arts de la rue et de l’espace public a le vent en poupe. À son actif : l’invention d’écritures et un maillage du territoire construit au fil du temps, à travers d’ingénieux dispositifs de mise en réseau.
« Réparer les vivants », d’après Maylis de Kerangal, Théâtre Nouvelle Génération à Lyon
Funambule
Par Trina Mounier
Sylvain Maurice adapte le poignant roman de Maylis de Kerangal, « Réparer les vivants », avec une audace, un sens de l’épure et une profonde intensité, le tout porté par un comédien virtuose, un acrobate du théâtre : Vincent Dissez.
« Qui a peur de Virginia Woolf », d’Edward Albee, Théâtre national populaire à Villeurbanne
Jeu de massacre
Par Trina Mounier
Alain Françon monte la célèbre pièce d’Edward Albee, « Qui a peur de Virginia Woolf ? », immortalisée à l’écran il y a 50 ans par Mike Nichols avec Liz Taylor et Richard Burton. Sans se dégager totalement de cette adaptation, il parvient à la faire oublier. Dominique Valadié et Wladimir Yordanoff donnent corps à la rage et la perversité de ce jeu de massacre époustouflant.