« Richard III », de Shakespeare, Odéon‐Théâtre de l’Europe à Paris

Richard III © Nicolas Joubard

Richard on the rock
Par Léna Martinelli
Thomas Jolly, la nouvelle coqueluche du théâtre, n’a pas fini de faire parler de lui ! Après son entrée fracassante, par la grande porte, avec « Henri VI », le voilà programmé à l’Odéon où il met en scène un « Richard III » dont il incarne lui-même le rôle-titre. Bluffant !

« Aurore. La belle au bois ne s’endort pas », de Gaëlle Hispard et Mathieu Gerhardt, d’après Charles Perrault, Théâtre Essaïon à Paris

Aurore. La belle au bois ne s’endort pas © D.R.

Nuit de folie au palais
Par Anne Cassou-Noguès
Si le programme d’« Aurore » précise que le spectacle est « inspiré de “la Belle au bois dormant” de Charles Perrault », il s’en détache cependant bien vite pour nous présenter une jeune fille qui profite d’une nuit d’éveil pour découvrir la vie et l’amour…

« l’Éveil du printemps », de Frank Wedekind, les Clochards célestes à Lyon

l’Éveil du printemps © Vincent Perraud

Tragédie
Par Trina Mounier
Une toute jeune troupe, bien nommée Demain dès l’aube, entreprend de monter une pièce que Wedekind a écrite à ses débuts, en cette fin de xixe siècle bien-pensant et hypocrite. « L’Éveil du printemps » est une « tragédie enfantine » dans laquelle l’auteur entendait dénoncer les méfaits d’une société du silence. Une vraie réussite.

« la Médiation », de Chloé Lambert, Théâtre de Poche-Montparnasse à Paris

la Médiation © Brigitte Enguérand

Du très bon usage de la parole
Par Anne Losq
Chloé Lambert a choisi le thème de la médiation familiale pour bâtir une pièce qui explore des sujets sérieux sur un mode fougueux : personnages plus grands que nature, rythme soutenu et péripéties à la clé. Mais le comique alterne aussi avec le tendre et le poignant, laissant le spectateur à la fois diverti et songeur.

« Hikikomori, le refuge », de Joris Mathieu, Théâtre Nouvelle Génération à Lyon

Hikikomori, le refuge © Nicolas Boudier

Autisme
Par Trina Mounier
La nouvelle création de Joris Mathieu, et sa première au T.N.G. dont il assume désormais la direction, ne pouvait que susciter la curiosité. D’une part par son thème, mais aussi par le dispositif scénique et le parti pris qui l’accompagne : faire entendre une version différente en fonction de l’âge des spectateurs. Et après ?