Ayo, Saveurs Jazz Festival, à Segré, 6e édition
Une artiste sensible et généreuse
Par Jean-François Picaut
Pour le concert final de la première journée au festival Saveurs Jazz à Segré (Maine-et-Loire), le programmateur, Nicolas Folmer, a fait appel à une artiste qui évolue aux limites du jazz, Ayo. La chanteuse germano-nigériane a remporté un vrai succès populaire.
« Fugue », cloître des Célestins à Avignon
Exquise banquise
Par Michel Dieuaide
« Fugue » au cloître des Célestins à Avignon. La passionnante découverte du travail de théâtre musical de Samuel Achache et de sa compagnie La Vie brève. Une nouvelle génération à suivre.
« À mon seul désir », de Gaëlle Bourges, gymnase du lycée Saint‑Joseh à Avignon
Désir à profusion
Par Élise Ternat
Les jeunes filles représentées sur les tapisseries du Moyen Âge sont elles toujours vierges ? Et les licornes sont-elles des êtres aussi purs que les légendes le laissent croire ? Voici quelques-unes des questions posées par Gaëlle Bourges dans « À mon seul désir », création chorégraphique tout à fait réjouissante.
« Jamais assez », de Fabrice Lambert, gymnase du lycée Aubanel à Avignon
Quand le mythe rejoint la réalité
Par Élise Ternat
Convoquer le mythe pour comprendre la réalité, tel est le mode opératoire choisi par le chorégraphe Fabrice Lambert pour sa dernière création, « Jamais assez ». Ici, ce ne sont pas moins de dix danseurs venus sur scène comme autant de Prométhée sonder de leur danse les brèches d’une impensable réalité.
« Hacia la alegría » [« Vers la joie »], d’après « Excelsior » d’Olivier Py, l’Autre Scène du Grand‑Avignon à Vedène
Bienvenue en enfer
Par Maud Sérusclat-Natale
Commandé dans le cadre du projet « Villes en scène » du programme culture de l’Union européenne, « Hacia la alegría » d’Olivier Py, créé en novembre 2014 à Madrid, se jouait pour la première fois en France à Vedène dans la cadre du Festival d’Avignon.
« Notallwhowanderarelost », de Benjamin Verdonck, chapelle des Pénitents‑Blancs à Avignon
Sur le fil
Par Maud Sérusclat-Natale
Improbable titre pour un travail d’une grande finesse et d’une poésie subtile, « Notallwhowanderarelost » est un mélange de théâtre d’objets et de performance de plasticien qui nous projette dans l’équilibre ténu du monde.
« Figaro ! », de Beaumarchais, les Nuits de Fourvière à Lyon
Beaumarchais épicé à la sauce flamande
Par Trina Mounier
La compagnie Marius, belge, et même flamande comme son nom ne l’indique pas, nous avait enchantés l’an dernier avec deux Pagnol. Ils réitèrent cette fois, toujours en plein air, avec deux pièces de Beaumarchais séparées par une paëlla géante. Un délice à tous les étages.
« Richard III », de Shakespeare, Opéra Grand‑Avignon à Avignon
Un puissant avertissement
Par Michel Dieuaide
Interprété par Lars Eidinger, le personnage de Richard III emporte tout sur son passage dans une mise en scène vigoureuse de Thomas Ostermeier dédiée à son exceptionnel talent.
« Barbarians », de Hofesh Shechter, la Fabrica à Avignon
Entre nature et culture
Par Élise Ternat
Avec « Barbarians », le chorégraphe londonien Hofesh Shechter a choisi de convoquer les concepts de Nature et Culture. Il nous livre ici un triptyque pour le moins détonant sur la mise en tension de ces deux notions.
« António e Cleópatra », d’après William Shakespeare, Théâtre Benoît‑XII à Avignon
Dans le regard de l’autre
Par Michel Dieuaide
Oser créer son propre « António e Cleópatra », tel est le pari risqué du metteur en scène portugais Tiago Rodrigues et de ses deux interprètes danseurs et chorégraphes, Sofia Dias et Vitor Roriz. Mais pari fascinant.
« le Syndrome », de Sergio Boris et de l’École supérieure de théâtre de Bordeaux‑Aquitaine, gymnase du lycée Saint‑Joseph à Avignon
La tentation de l’exil
Par Michel Dieuaide
Quatorze étudiants de l’École supérieure de théâtre de Bordeaux-Aquitaine restituent avec « el Syndrome » le contenu de leur travail d’improvisation dirigé par le metteur en scène argentin Sergio Boris. Envoûtant.
« les Idiots », de Kirill Serebrennikov, d’après « les Idiots », film de Lars Von Trier, cour du lycée Saint‑Joseph à Avignon
N’est pas idiot qui veut
Par A. D.
Le controversé Kirill Serebrennikov s’empare une fois de trop d’un de ses films cultes pour en faire un manifeste politico-théâtral à la limite du supportable.