« Une femme chaste », de Wang Renjie, festival Standard idéal, Théâtre du Soleil à Paris

« Une femme chaste » © D.R.

Désir coupable
Par Alicia Dorey
Après avoir exploré le secret du désir dans « la Veuve et le Lettré », le dramaturge Wang Renjie pousse le tragique à son paroxysme avec « Une femme chaste ». C’est dans le cadre somptueux du Théâtre du Soleil que l’on découvre avec émerveillement la modernité et la puissance poétique de cette pièce emblématique du théâtre liyuan.

« Tordre », de Rachid Ouramdane, Maison folie Wazemmes à Lille

« Tordre » © Patrick Imbert

Vies parallèles
Par Sarah Elghazi
Longtemps travaillé par la mise en espace des questions d’héritage, de témoignages du passé, de tension historique – comme l’histoire de la colonisation dans sa pièce « Exposition universelle », Rachid Ouramdane poursuit avec « Tordre » un nouveau volet de sa recherche chorégraphique. Ici, c’est la valeur du présent, de l’instant et de la force du geste, portée par deux danseuses inoubliables, qui éclot et qui prend sens sous l’œil du spectateur.

« Finir en beauté », de Mohamed el‑Khatib, Théâtre Ouvert à Paris

Plateau théâtre

Drôle de deuil
Par Alicia Dorey
Dans « Finir en beauté », l’auteur et metteur en scène Mohamed el‑Khatib interprète avec brio un pan de sa propre vie : le deuil de sa mère. Sous forme d’une fiction-documentaire incroyablement drôle et émouvante, il transforme un évènement brutal et définitif en matériau de création infini.

« Tempus fugit ? Une ballade sur le chemin perdu », du Cirque Plume, le Granit à Belfort

« Tempus fugit ? Une ballade sur le chemin perdu » © D.R.

Plume nous donne des ailes !
Par Maud Sérusclat-Natale
Le Granit de Belfort, associé à MA scène nationale, réservait à son public un très beau rendez-vous pour clore sa saison. Le célèbre Cirque Plume s’est arrêté à la Maison du peuple pour y jouer « Tempus fugit ? Une ballade sur le chemin perdu ». Pionnière du « nouveau cirque », celui qui amuse et bouleverse, la compagnie n’a pas déçu et nous a livré un pur concentré de bonheur, de fête et de poésie.

« Freddy vs Freddie », de Myriam Boudenia, l’Élysée à Lyon

« Freddy vs Freddie » © La Volière

Plongée dans nos rêves les plus fous
Par Trina Mounier
Avec « Freddy vs Freddie », Myriam Boudenia, dont « Wild Flowers » en 2013 avait suscité la curiosité, confirme un réel talent : écriture intelligente et nerveuse, vigueur de la mise en scène, cohérence de la direction d’acteurs. Et une personnalité attachante, originale qu’il serait dommage de ne pas découvrir.