« Miroir, miroir », de Mélissa von Vépy et « Rhizikon », de Chloé Moglia, Scène nationale de Sète et du bassin de Thau à Sète

Plateau théâtre

Melissa et Chloé transcendent l’art du trapèze
Par Marie‑Christine Harant
En compagnonnage à Sète depuis trois ans, Melissa von Vépy et Chloé Moglia explorent l’art du trapèze, en duo ou en solo. Dans « Miroir, miroir » et « Rhizikon », les deux jeunes femmes repoussent les limites de leur questionnement, par des chemins différents, mais avec le même niveau de prise de risques. Une nouvelle fois, Melissa et Chloé nous ont épatés.

« Incredibily incroyable », de et par Bertrand Bossard, Théâtre Jacques‑Cœur à Lattes

Bertrand Bossard © T. Sarda

Bertrand Bossard mérite une « standing ovation »
Par Marie-Christine Harant
Touche-à-tout de talent, Bertrand Bossard a joué avec les plus grands metteurs en scène actuels : Frédéric Fisbach, Stanislas Nordey, Jean‑Yves Ruf ou Jean‑Pierre Vincent. Ce comédien sérieux, a franchi la Manche pour se révéler sous son vrai jour : auteur et comique. Et c’est dans la langue de Shakespeare, mais sans l’impeccable accent d’Oxford, qu’il écrit joue et met en scène « Incredibily incroyable », son premier one-man-show…

« le Corps furieux », de Jean‑Michel Rabeux, Théâtre Garonne à Toulouse

le Corps furieux © Denis Arlot

Le cri du corps
Par Nicolas Belaubre
Le cri du corps, c’est celui qu’on pousse quand l’autre, celui du cœur, nous est resté en travers de la gorge. C’est aussi celui de ces misérables S.D.F. qu’on croise au détour d’une bouche d’aération, dans le réduit d’une cage d’escalier ou dans le sas transparent d’une banque…

« le Dépeupleur », de Samuel Beckett, Théâtre Sorano à Toulouse

le Dépeupleur © Fabrice Burgy

L’implacable logique de l’absurde
Par Diane Launay
À l’occasion du « Festival Beckett à l’Athénée » 2008, Michel Didym reprend « le Dépeupleur » de Beckett, créé en 1996. Une pièce relativement peu connue, en comparaison des « standards » du répertoire beckettien. Une œuvre pourtant extraordinaire, à découvrir absolument.

« Huis clos », de Jean‑Paul Sartre, Théâtre Sorano à Toulouse

Huis clos © Michel Cavalca

« Huis clos », l’enfer ne se démode jamais
Par Diane Launay
Michel Raskine revient, quinze ans après sa première mise en scène de « Huis clos », sur le chef-d’œuvre de Sartre. Il en donne une lecture originale, déconcertante, qui nous fait voir ce classique sous un nouvel angle.