« Toute l’émotion du fado », par Katia Guerreiro, Opéra de Rennes
L’Opéra fait un triomphe au fado
Par Jean-François Picaut
Katia Guerreiro est toujours médecin urgentiste. Mais, en moins de vingt ans, elle s’est imposée comme l’une des plus grandes voix du fado. L’Opéra de Rennes l’accueille dans le cadre de son programme « Divas du monde ».
« Petites histoires sans gravité », de la compagnie Underclouds, Académie Fratellini à La Plaine Saint-Denis
Renversant !
Par Léna Martinelli
On marche sur la tête ! Cette expression, la compagnie Underclouds l’a prise au pied de la lettre. Du théâtre d’images acrobatiques de haute volée.
« Les Os noirs » de Phia Menard, Le Monfort à Paris
Plongée vivifiante en eaux sombres
Par Léna Martinelli
Phia Ménard est une artiste aux multiples talents. Depuis plus de vingt ans, elle signe des créations spectaculaires, toujours en prise avec la matière. Pour « les Os noirs », elle chorégraphie Chloée Sanchez au cœur d’un entre-deux mondes. Entre la vie et la mort.
« Décris-ravage », d’Adeline Rosenstein, Théâtre de la Cité Internationale à Paris
À malheur, malin et demi
Par Laura Plas
Thérapie de choc pour mémoire malade, réflexion érudite et presque dadaïste sur la question de la Palestine, « Décris-ravage » d’Adeline Rosenstein déconstruit les codes du théâtre documentaire pour mieux poser les questions. Vivifiant !
« 1336, parole de Fralibs », de Philippe Durand, Théâtre de Belleville à Paris
L’épopée au coin de l’usine
Par Laura Plas
Avec « 1336 (parole de Fralibs) » Philippe Durand fait résonner les voix des Fralibs et nous conte leurs combats. Épopée mettant aux prises des hommes face à un éléphant capitaliste, feuilleton palpitant et inachevé, le spectacle est à l’image de ses protagonistes profondément humain et généreux.
« Jan Karski, mon nom est une fiction », d’après Yannick Haenel, au Théâtre national de Bretagne à Rennes
L’Homme qui ne pouvait plus fermer les yeux
Par Olivier Pansieri
« Jan Karski », mis en scène et adapté du roman éponyme de Yannick Haenel par Arthur Nauzyciel, fut l’un des évènements du Festival d’Avignon en 2011. Depuis, il n’a cessé de tourner dans le monde. Il ne fait pas que rafraîchir la mémoire, il l’honore aussi et rappelle que le monde peut être sauvé par le geste d’un seul homme qui dit non, ici dramatiquement ressuscité. Fort et nécessaire.
« Le Groenland », de Pauline Sales, au Théâtre national populaire à Villeurbanne
Une petite sœur pour Nora
Par Trina Mounier
Comptant parmi les quatre jeunes artistes associés choisis par Christian Schiaretti pour faire partie de son Cercle de formation et de transmission, Baptiste Guiton revient à un texte qu’il a déjà mis en scène il y a dix ans, « Le Groenland » de Pauline Sales.
« Les Ménines», d’Ernesto Anaya, au Nouveau Théâtre du 8e à Lyon
Travail de maître !
Par Trina Mounier
Le tableau de Velázquez, « Les Ménines », possède la force d’attraction des mystères et des miroirs. Sylvie Mongin-Algan, qui met en scène la pièce éponyme de l’écrivain mexicain Ernesto Anaya, en est convaincue. Le travail collectif très réussi qu’elle dirige impressionne.
« Lettres à Élise », de Jean-François Viot, Théâtre de l’Atalante, Paris
La Grande Guerre en toutes lettres
Par Bénédicte Fantin
Inspiré de correspondances réelles, le texte de Jean-François Viot nous fait revivre une histoire familiale lors de la Grande Guerre. Les belles trouvailles de mise en scène d’Yves Beaunesne donnent vie à cette forme atypique au théâtre.
Festival d’Avignon, 72e édition à Avignon
Une 72e édition ouverte sur le monde et son temps
Par Léna Martinelli
Olivier Py dévoile la programmation du prochain Festival d’Avignon qui se déroulera cette année du 6 au 24 juillet. Il présente les 47 spectacles (dont 35 créations et 26 coproductions), qui donneront le pouls de la création internationale, avec de nombreux spectacles engagés politiquement.
« Opéraporno », de Pierre Guillois, Théâtre du Rond-Point à Paris
Une comédie qui défonce !
Par Léna Martinelli
La musique légère connaît une tradition grivoise. « Opéraporno » pousse le bouchon plus loin. Satire décomplexée, le spectacle fait mouche et c’est réjouissant.
« George Dandin ou le Mari confondu » de Molière, Les Célestins à Lyon
On ne badine pas avec Dandin
Par Trina Mounier
Avec l’intelligence des textes qu’on lui connaît et sa science du plateau, Jean-Pierre Vincent met en scène un « George Dandin » dont la noirceur dépasse largement le cadre du domicile conjugal.