« Démons », suivi de « Maison de poupée », Lorraine de Sagazan, Les Nuits de Fourvière, à Oullins
Sortir de l’enfer du couple
Par Trina Mounier
Plus encore que deux œuvres, « Démons » de Noren et « Maison de poupée » d’Ibsen, les Nuits de Fourvière nous font découvrir une jeune metteure en scène prometteuse : Lorraine de Sagazan.
« Soprano en liberté », d’Anne Baquet, Le Lucernaire à Paris
Viva la diva foldingua
Par Élisabeth Hennebert
Un peu sorcière, un peu givrée, la pétulante Anne Baquet nous mitonne un antidote contre le poison de l’ennui musical, avec son dernier récital, « Soprano en liberté ».
« Jusque dans vos bras », de Jean-Christophe Meurisse, Les Chiens de Navarre, Festival Les Nuits de Fourvière à Lyon
L’identité française en chansons, rigolades et engueulades
Par Trina Mounier
Malgré leur nom et la réputation sulfureuse qui les précède, Les Chiens de Navarre sont des gentils. Leur dernier opus, « Jusque dans vos bras », en référence à notre « Marseillaise », questionne notre identité nationale. Un sujet épineux et provocateur, traité dans un esprit bon enfant.
« La Tournée », de Caroline Melon, projet itinérant de la Paperie, centre national des arts de la rue et de l’espace public, en Loire-Atlantique
Une « Tournée » cousue de fil rouge
Par Léna Martinelli
Beaucoup de gens, sur
sept communes, trois artistes talentueux, une caravane rutilante et un pain spécial, inspirateur de tas d’histoires : voici la « Tournée » de la Paperie, centre national des arts de la rue et de l’espace public.
« La Tournée », de Caroline Melon, projet itinérant de la Paperie, centre national des arts de la rue et de l’espace public, en Loire-Atlantique
La Paperie : inventer une trace commune
Par Léna Martinelli
Le Centre national des arts de la rue et de l’espace public a le vent en poupe. À son actif : l’invention d’écritures et un maillage du territoire construit au fil du temps, à travers d’ingénieux dispositifs de mise en réseau.
« Réparer les vivants », d’après Maylis de Kerangal, Théâtre Nouvelle Génération à Lyon
Funambule
Par Trina Mounier
Sylvain Maurice adapte le poignant roman de Maylis de Kerangal, « Réparer les vivants », avec une audace, un sens de l’épure et une profonde intensité, le tout porté par un comédien virtuose, un acrobate du théâtre : Vincent Dissez.
« Qui a peur de Virginia Woolf », d’Edward Albee, Théâtre national populaire à Villeurbanne
Jeu de massacre
Par Trina Mounier
Alain Françon monte la célèbre pièce d’Edward Albee, « Qui a peur de Virginia Woolf ? », immortalisée à l’écran il y a 50 ans par Mike Nichols avec Liz Taylor et Richard Burton. Sans se dégager totalement de cette adaptation, il parvient à la faire oublier. Dominique Valadié et Wladimir Yordanoff donnent corps à la rage et la perversité de ce jeu de massacre époustouflant.
« Les Trois Coups » signalent les parutions récentes consacrées au théâtre à ne pas manquer [10]
Bulletin n° 10 : en librairie…
Par Rodolphe Fouano
Monographies, biographies, essais, mémoires, rééditions de classiques…
« Ton tendre silence me violente plus que tout », de Joséphine Chaffin, Théâtre des Clochards Célestes à Lyon
Duel sanglant dans une société connectée
Par Trina Mounier
Créé à l’occasion du festival En Actes 2016, ce spectacle au long titre énigmatique est particulièrement réussi. Monté par Louise Vignaud, l’actuelle directrice du Théâtre des Clochards célestes, il s’adresse à un public adolescent.
« Ymer », de Clément Bertrand, Ciné Islais à l’Île d’Yeu
Chavirée par l’Ymer
Par Léna Martinelli
Cette année, triple commémoration à l’Île d’Yeu, dont le centenaire d’un sauvetage. Clément Bertrand s’est emparé de cette tragique odyssée pour la conter sur scène, aux côtés de deux musiciens, Roland Bourbon et Fred Cazaux, avec les illustrations projetées de Benjamin Flao. Fabuleux !
« le Froid augmente avec la clarté », d’après Thomas Bernhard, Théâtre national La Colline à Paris
De la clarté, contre l’anéantissement !
Par Lorène de Bonnay
Claude Duparfait tresse des textes autobiographiques de Thomas Bernhard s’interrogeant sur les ruines de l’Histoire, la noirceur de l’Homme et sa quête de « clarté ». L’esthétique du spectacle rend infiniment sensibles et présents ces motifs puissants.
« Renata », d’après Javier Maestro, Comédie Bastille à Paris
Un joyeux mélange des genres !
Par Bénédicte Fantin
Stéphan Druet et Sebastián Galeota ont traduit et adapté « Renée », de l’auteur contemporain Javier Maestro. Une comédie à la mode argentine, où personnages outrés et situations folles sont au rendez-vous.