« Notre peur de n’être », de Fabrice Murgia, gymnase du lycée Aubanel à Avignon
Solitudes sur fond noir
Par Fabrice Chêne
La nouvelle création de Fabrice Murgia était très attendue en cette dernière semaine du Festival d’Avignon. À l’arrivée : une proposition aussi belle esthétiquement que limitée dans son propos.
« Selma », de Per Olov Enquist, Grenier à sel à Avignon
La dame de Mårbacka
Par Corinne François-Denève
Une adaptation académique d’une pièce de Per Olov Enquist qui voudrait parler de cinéma, de littérature et de théâtre.
Choses vues au Festival d’Avignon, numéro vingt
En partenariat avec Festival d’Avignon et Actes Sud-Papiers
« Conte de l’ordinaire », de Grégory Presotto et Carole Ramon, îlot Chapiteaux, île de la Barthelasse à Avignon
Cirque de la vie conjugale
Par Laura Plas
Spectacle de cirque infiniment théâtral, « Conte de l’ordinaire » nous fait partager avec beaucoup de tendresse et d’humour les dix ans de mariage d’un couple pas si ordinaire. À voir en famille !
« Quien soy », de Wilmer Marquez et Edward Aleman, espace Vincent‑de‑Paul, île Piot à Avignon
Plus haut, plus vite, plus fort
Par Laura Plas
Survitaminé, porté par des musiques urbaines, « Quien soy » plaira aux amateurs de performances. Voici un spectacle populaire et actuel, mais dont on sort sans émotions autres que celles liées à l’adrénaline.
« On ne badine pas avec l’amour », d’Alfred de Musset, Théâtre des Lucioles à Avignon
Mortel orgueil amoureux !
Par Lorène de Bonnay
L’Attrape-Théâtre, dirigé par Christophe Thiry, présente une version délicate et dynamique du drame sentimental de Musset, « On ne badine pas avec l’amour », au Théâtre des Lucioles.
Choses vues au Festival d’Avignon, numéro dix‑neuf
En partenariat avec Festival d’Avignon et Actes Sud-Papiers
« Solitaritate », de Gianina Cărbonariu, gymnase du lycée Mistral à Avignon
Tout est à vendre
Par Laura Plas
Tableau féroce et farcesque de l’Europe marchandisée, « Solitaritate » interpelle (et dérange) par sa pertinence. Un beau travail que l’on ne peut malheureusement apprécier qu’à moitié si l’on veut suivre les surtitres.
« Comment moi je », de Marie Levavasseur, Présence Pasteur à Avignon
Joli bric-à-brac pour grandes questions
Par Laura Plas
Bric-à-brac de jolies idées de scénographie et de mise en scène, « Comment moi je » charme sans convaincre totalement en raison de son écriture décousue.
« le Cancre », de Bernard Crombey, d’après Daniel Pennac, Théâtre des Lucioles à Avignon
Haro sur l’ignorance, les cancres n’existent pas !
Par Lorène de Bonnay
Après six années de succès dans « Motobécane », Bernard Crombey substitue le bonnet d’âne de l’élève paresseux aux deux-roues du paysan-poète picard : sa nouvelle création, « le Cancre », présentée au Théâtre des Lucioles, est adaptée de deux œuvres de Daniel Pennac. L’interprétation reste hors pair.
« Splatch ! », de Jean‑Louis Crinon, Présence Pasteur à Avignon
L’eau murmure, ruisselle, chante
Par Léna Martinelli
L’eau source de vie… « Splatch ! » s’adresse aux tout-petits pour les sensibiliser au respect de cette ressource naturelle si précieuse. Une aubaine à Avignon que ce spectacle de clown, petite bulle de fraîcheur dans la moiteur du Festival ! Drôle et poétique.
« l’Autre Chemin des dames », de Pascale Siméon, Marielle Coubaillon et Anne Gaydier, d’après Marcelle Capy, espace Roseau à Avignon
Sillons sanglants
Par Corinne François-Denève
Un titre intelligent et subtil, à l’image de ce spectacle. Une « commémoration » de la Grande Guerre vue du Midi, et des femmes.