Entretien avec Michel Raskine, metteur en scène, à propos de « Ce que j’appelle oubli », de Laurent Mauvignier, Théâtre des Célestins à Lyon
Les acteurs et les textes, les deux passions de Michel Raskine
Par Trina Mounier
Il a monté des auteurs classiques aussi bien que des contemporains, des pièces de théâtre, comme d’autres textes dans lesquels il aime se (et nous) promener, en compagnie d’acteurs fétiches qu’on retrouve en filigrane dans son travail. Toujours avec bonheur. Cette fois, Michel Raskine monte un très court roman de Laurent Mauvignier. Une première !
« Illusions perdues », Honoré de Balzac, Théâtre de la Bastille, Paris
Illusions perdues, Paris gagnés !
Par Laura Plas
Après l’épopée, la comédie humaine ! Pauline Bayle relève le gant d’adapter « Illusions perdues » de Balzac, roman aussi tentaculaire et fourmillant que le Paris qu’il dépeint. Une adaptation réussie où s’exprime l’amour des lettres et des acteurs, tout autant que le talent de Balzac.
« Meaulnes (et nous l’avons été si peu) », d’après le roman d’Alain-Fournier, Centre dramatique national de Besançon Franche-Comté
À la recherche du bonheur perdu
Par Stéphanie Ruffier
Réjouissante chasse au trésor sur les traces d’Alain-Fournier, l’enquête théâtrale menée par Nicolas Laurent dans « Meaulnes (et nous l’avons été si peu) » multiple les jeux d’écho avec les personnages, sans tricher avec la mélancolie.
« Maîtres anciens – Comédie », de Thomas Bernhard, Théâtre de la Bastille à Paris
Affreux, drôle et touchant
Par Laura Plas
Tous les soirs au théâtre de la Bastille, Nicolas Bouchaud nous attend (vraiment) pour se livrer à un jeu de massacre jubilatoire inspiré du roman de Thomas Bernhard : « Maîtres anciens ». Et à ce jeu, le bouffon est ici roi.