« Dispersion » [« Ashes to Ashes »], de Harold Pinter, les Célestins à Lyon

« Dispersion » © Dunnara Meas

Énigmatique, glaçant et vertigineux
Par Trina Mounier
Un homme et une femme dans un salon bourgeois se font face. Il la questionne sur son amant. Ce n’est pas un vaudeville, c’est une pièce de Pinter, frère de Beckett, prix Nobel, grand auteur de théâtre et débusqueur des opacités de l’âme humaine comme lui. Lui, c’est Gérard Desarthe, qui signe aussi une mise en scène au scalpel ; elle, c’est Carole Bouquet. Une heure à la poursuite des fantômes.

« le Monte‑plats », de Harold Pinter, le Petit Louvre à Avignon

le Monte-plats © D.R.

Lombard et Boudet : Pinter est grand !
Par Florent Coudeyrat
Amateurs d’Ionesco et Beckett, osez pousser la porte du théâtre le Petit Louvre à Avignon. Deux excellents comédiens, savoureux et désopilants, explorent les arcanes de l’absurde dans une œuvre de jeunesse de Harold Pinter. Une éclatante réussite.

« l’Amant », de Harold Pinter, Théâtre Marigny à Paris

« L’Amant » : une pièce maîtresse au Théâtre Marigny
Par Sheila Louinet
Harold Pinter, c’est l’auteur qui bouscule les conventions et fouille les êtres jusqu’à révéler leurs failles. « L’Amant », pièce difficile et souvent incomprise, joue sur une écriture du double et de l’ambigu où rien n’est dit, mais tout est exposé. Didier Long redonne à cette pièce les lauriers qu’elle mérite. D’une incroyable finesse. C’est à voir absolument et c’est au Théâtre Marigny à Paris.

« Trahisons », de Harold Pinter, les Déchargeurs à Paris

« Trahisons » © Ifou pour le pôle média

« Pinteresques » états d’âme
Par Sylvie Beurtheret
Il est des spectacles qui laissent en bouche un drôle de goût, dont on ne sait dire s’il nous a plu. Et peu importe ! Car seule compte, finalement, cette intéressante saveur qui nous reste coincée au fond du gosier…

« l’Amant », de Harold Pinter, Café de la danse à Paris

« l’Amant » © Mathieu Crescence

Amant, pour le meilleur et pour le pire
Par Cédric Enjalbert
La Cie Bord cadre y jouait une incroyable et acrobatique « Fausse Suivante » l’an passé. Elle revient cette année au Café de la danse avec « l’Amant » de Pinter. Une presque histoire d’amour bien belle mais fort longue.

« l’Amant », de Harold Pinter, le Lucernaire à Paris

« l’Amant » © Marc Enguérand

Liaisons dangereuses ou drame bourgeois ?
Par Estelle Gapp
Dans la petite salle du Lucernaire, au doux nom de « Paradis », « l’Amant » de Harold Pinter ravive les flammes de la passion. La compagnie Patrick-Schmitt dissèque le sentiment amoureux dans un duel intense et pervers, où le couple se condamne à l’enfer du jeu. Mais dans ce théâtre de mœurs, le corps, paradoxalement, semble entravé. Censure bourgeoise ou parti pris masochiste ?

« Une petite douleur », de Harold Pinter, Studio Le Regard du cygne à Paris

Quand s’ouvre la porte de la réflexion et de l’imaginaire…
Par Candy Chevalier
Harold Pinter est le plus grand auteur britannique de théâtre contemporain. Il a d’ailleurs reçu le prix Nobel de littérature en 2005. Ses sujets de prédilection sont : la difficulté de s’exprimer et de communiquer, les névroses, le tragique de l’existence… Autant de thèmes porteurs de réflexions sur lesquels Eram Sobhani (le metteur en scène) a travaillé avec innovation. Il sublime et respecte l’univers et la langue du dramaturge.