Reprise « Richard III », William Shakespeare, Théâtre des Gémeaux, Sceaux
Après Jean Vilar en 1947, Ariane Mnouchkine en 1982, Christophe Rauck monte à son tour « Richard II », à la demande du comédien Micha Lescot. La création ne manque pas de qualités mais s’apparente à un alliage impur d’univers et de plans de réalités : il manque une direction cohérente (acteurs et mise en scène). Peut-être se dessinera-t-elle davantage au fil des représentations…
« Richard III », de William Shakespeare, Opéra Grand‑Avignon, 2
Le charme absolu de « Richard III »
Par Lorène de Bonnay
Le « Richard III » de Thomas Ostermeier résonne si fort dans l’âme des festivaliers d’Avignon, même après la dernière à l’Opéra-Théâtre, qu’une écoute ultime de cet écho puissant s’imposait. Non pour se désenvoûter, mais pour analyser le sortilège. Fait inouï (?), voilà une (seconde) critique sans réserve aucune.
« Richard III », de Shakespeare, Opéra Grand‑Avignon à Avignon
Un puissant avertissement
Par Michel Dieuaide
Interprété par Lars Eidinger, le personnage de Richard III emporte tout sur son passage dans une mise en scène vigoureuse de Thomas Ostermeier dédiée à son exceptionnel talent.
« Mass für Mass » [« Mesure pour mesure »], de William Shakespeare, Odéon‑Théâtre de l’Europe à Paris
Un jeu sans commune mesure
Par Lorène de Bonnay
Seize mois après « Damönen », Thomas Ostermeier revient à l’Odéon présenter sa dernière création, « Mass für Mass » (« Mesure pour mesure ») de Shakespeare : une comédie ambiguë et grinçante sur le thème de la justice, servie par une troupe inspirée.
« Dämonen », de Lars Norén, Odéon‐Théâtre de l’Europe à Paris
« L’enfer, c’est l’autre » (et ici‑bas)
Par Lorène de Bonnay
Dix ans après avoir monté « Personenkreis 1.3 » (Catégorie 3.1) de Lars Norén (lors de son arrivée à la direction de la Schaubühne de Berlin), Thomas Ostermeier présente une autre pièce de l’auteur suédois, « Dämonen » (« Démons »), écrite en 1983…
« Hamlet », de William Shakespeare, cour d’honneur du palais des Papes à Avignon
Trash grotesque
Par Léna Martinelli
La pièce démarre très fort, avec l’enterrement du roi, le père de Hamlet – précisément avec son cadavre que l’on n’arrive pas à enterrer – et non l’apparition du spectre, qui aurait pourtant pu remarquablement hanter la cour d’honneur.