« Huis clos » d’après Jean-Paul Sartre, Olivier Rey, le Lavoir public à Lyon
Sartre, ça déménage !
Par Trina Mounier
De la pièce de Jean-Paul Sartre, le metteur en scène Olivier Rey propose une adaptation personnelle et fidèle. Ce « Huis clos » rafraîchissant, insolent, intelligent est diablement percutant !
« Tarkovski, le corps du poète » de Julien Gaillard, Antoine de Baecque et Andreï Tarkovski, Simon Delétang, Les Célestins de Lyon
Introspection
Par Trina Mounier
C’est à une plongée dans la vie intime du cinéaste que nous convie Simon Delétang, avec « Tarkovski, le corps du poète » Il en confie le rôle-titre à Stanislas Nordey. Entre énigmes et obsessions, une promenade esthétique et morcelée.
« Dans la peau du monstre » d’après Lucie Depauw et Stéphanie Marchais, Les Célestins de Lyon
Monstres et compagnie
Par Trina Mounier
Ils sont deux à signer la mise en scène de « Dans la peau du monstre » : Christian Taponard et Cécile Auxire-Marmouget réunissent deux textes qui n’ont pas grand chose en commun, si ce n’est d’explorer deux figures du monstre moderne.
« Œdipe roi » d’après Sophocle et Pasolini, Théâtre National Populaire à Villeurbanne
Œdipe démultiplié
Par Trina Mounier
Après « Affabulazione », créée en 2014, Gilles Pastor propose une seconde partie au diptyque, « Œdipe Roi » d’après Sophocle, avec quelques œillades du côté de Pasolini. Vertigineux !
Entretien avec Patrick Penot, directeur du festival Sens interdits, à Lyon
« C’est comme le vélo, si t’arrêtes de pédaler, tu tombes ! »
Par Trina Mounier
Patrick Penot, le directeur (bénévole, il faut le souligner) de Sens interdits, a bien voulu répondre à quelques questions.
Festival Sens interdits, 5e édition, du 19 au 29 octobre 2017, à Lyon
Regarder le monde en face
Par Trina Mounier
Cinquième édition pour ce festival de l’urgence et de la nécessité. Sens interdits, que portent à bout de bras Patrick Penot et une petite équipe de bénévoles passionnés, ouvrira encore une fois des dizaines de fenêtres sur un monde cabossé.
« les Tragédies de juillet, Eschyle, Sophocle, Euripide », Gwenaël Morin, Théâtre du Point du jour, Nuits de Fourvière à Lyon
Le texte en majesté
Par Trina Mounier
C’est devenu un rite. À chaque retour du festival des Nuits de Fourvière, Gwenaël Morin propose une excursion dans les textes fondateurs de notre culture.
« La Dernière Saison », Cirque Plume, Festival des Nuits de Fourvière à Lyon
Ah ! La belle saison !
Par Trina Mounier
Il fut un temps où Bernard Kudlak inventait, et avec quelle générosité, le nouveau cirque. Le temps a passé, au gré de créations qui toutes ont apporté leur gros grain de folie poétique. Aujourd’hui, il est temps pour lui, et pour toute la troupe formidable du Cirque Plume, d’entamer le dernier voyage. Ils le font en saltimbanques, avec légèreté, dans « La Dernière saison ».
« Santa Madera », de Juan Ignacio Tula et Stefan Kinsman, Festival des Nuits de Fourvière à Lyon
Renversant !
Par Trina Mounier
Deux artistes virtuoses de la roue Cyr, Juan Ignacio Tula et Stefan Kinsman, tous deux venus d’Amérique du Sud, offrent un spectacle exceptionnel. Ils sont accompagnés par la compagnie MPTA (comprenez Mathurin Bolze) dans une chorégraphie sauvage et envoûtante.
« l’Espace furieux », de Valère Novarina, les Nuits de Fourvière à Lyon
Rencontre furieuse de la langue et de l’espace
Par Trina Mounier
Invité à créer avec les étudiants de la 76e promotion de l’ENSATT leur spectacle de sortie, Aurélien Bory, qui brasse avec aisance les arts visuels et ceux du mouvement, s’est donné un défi supplémentaire : travailler un texte de théâtre. C’est du côté de Valère Novarina qu’il explore, avec talent, « l’Espace furieux ».
« l’Homme qui valait 35 milliards », Collectif Mensuel, d’après le roman de Nicolas Ancion, Festival des Nuits de Fourvière à Lyon
Pieds nickelés contre Mittal, roi de l’acier : 3-0
Par Trina Mounier
Après le succès de « Blockbuster » aux Nuits de Fourvière en 2016, les amis belges du Collectif Mensuel reviennent avec un spectacle tout aussi déjanté, jubilatoire et intelligemment subversif, « L’Homme qui valait 35 milliards », du même Nicolas Ancion.
« La Mère à boire », d’Elisa Ruschke, Les Subsistances à Lyon
Heurs et malheurs des relations mère/fille
Par Trina Mounier
Elisa Ruschke a déjà été remarquée lors de ses précédentes créations. On attendait donc beaucoup de ce spectacle présenté par l’Élysée aux Subsistances, deux rampes de lancement de la jeune création. Mon sentiment est mitigé.