« Parades nuptiales en Turakie » de Michel Laubu et « Chaussure à son pied », d’Emili Hufnagel, Turak, Les Subsistances à Lyon
Parlez-moi d’amour
Par Trina Mounier
Michel Laubu est un familier des Subsistances, à Lyon. Le voici de retour accompagné d’une femme, Emili Hufnagel, pour présenter deux broderies sur l’amour, version garçon et version fille. Un petit régal.
« Démons », suivi de « Maison de poupée », Lorraine de Sagazan, Les Nuits de Fourvière, à Oullins
Sortir de l’enfer du couple
Par Trina Mounier
Plus encore que deux œuvres, « Démons » de Noren et « Maison de poupée » d’Ibsen, les Nuits de Fourvière nous font découvrir une jeune metteure en scène prometteuse : Lorraine de Sagazan.
« Jusque dans vos bras », de Jean-Christophe Meurisse, Les Chiens de Navarre, Festival Les Nuits de Fourvière à Lyon
L’identité française en chansons, rigolades et engueulades
Par Trina Mounier
Malgré leur nom et la réputation sulfureuse qui les précède, Les Chiens de Navarre sont des gentils. Leur dernier opus, « Jusque dans vos bras », en référence à notre « Marseillaise », questionne notre identité nationale. Un sujet épineux et provocateur, traité dans un esprit bon enfant.
« Réparer les vivants », d’après Maylis de Kerangal, Théâtre Nouvelle Génération à Lyon
Funambule
Par Trina Mounier
Sylvain Maurice adapte le poignant roman de Maylis de Kerangal, « Réparer les vivants », avec une audace, un sens de l’épure et une profonde intensité, le tout porté par un comédien virtuose, un acrobate du théâtre : Vincent Dissez.
« Qui a peur de Virginia Woolf », d’Edward Albee, Théâtre national populaire à Villeurbanne
Jeu de massacre
Par Trina Mounier
Alain Françon monte la célèbre pièce d’Edward Albee, « Qui a peur de Virginia Woolf ? », immortalisée à l’écran il y a 50 ans par Mike Nichols avec Liz Taylor et Richard Burton. Sans se dégager totalement de cette adaptation, il parvient à la faire oublier. Dominique Valadié et Wladimir Yordanoff donnent corps à la rage et la perversité de ce jeu de massacre époustouflant.
« Ton tendre silence me violente plus que tout », de Joséphine Chaffin, Théâtre des Clochards Célestes à Lyon
Duel sanglant dans une société connectée
Par Trina Mounier
Créé à l’occasion du festival En Actes 2016, ce spectacle au long titre énigmatique est particulièrement réussi. Monté par Louise Vignaud, l’actuelle directrice du Théâtre des Clochards célestes, il s’adresse à un public adolescent.
« le Menteur », de Pierre Corneille, Théâtre national populaire à Villeurbanne
Corneille enlevé et insolent, on en redemande…
Par Trina Mounier
Charmante surprise que ce « Menteur » qui nous fait découvrir un Corneille inattendu, et même inespéré, insolent et drôle, grâce une jeune troupe pleine de vie et très pro.
« les Larmes d’Œdipe », de Wajdi Mouawad, la Colline à Paris
À pleurer
Par Trina Mounier
Dans cette dernière tragédie ancrée dans la mythologie, Wajdi Mouawad tresse comme à son habitude hier et aujourd’hui, créant des échos et des correspondances. Mais cette fois, la pièce est guindée, empesée, le texte presque grandiloquent malgré quelques perles poétiques de toute beauté.
« Il ne faut pas dire la vérité nue mais en chemise », de Myriam Boudenia, Théâtre Astrée à Villeurbanne
Expérimental éphémère
Par Trina Mounier
La jeune metteuse en scène Myriam Boudenia aime les surprises, celles qu’elle fait au public, à ses comédiens et même celles qu’elle se réserve à elle-même. Cette fois‑ci, elle va plus loin encore…
« Vadim à la dérive » d’Adrien Cornaggia, « Rien que la nuit » d’Alison Cosson, « Part‑Dieu » de Julie Rossello‐Rochet, festival En acte[s] à Lyon
Des pépites et des ratés
Par Trina Mounier
Pourtant soumis aux mêmes contraintes d’un théâtre de tréteaux, pauvre, immédiat, réduit à un texte et des comédiens, les spectacles présentés par ce jeune festival ne se ressemblent pas. C’est ce qui en fait la richesse. Les risques aussi.
« Werther ! », d’après Goethe, Théâtre de la Croix-Rousse à Lyon
Tempête et passion (« Sturm und Drang »)
Par Trina Mounier
L’adaptation à la scène du drame romantique de Goethe, « les Souffrances du jeune Werther » par Nicolas Stemann et Philipp Hochmair a beaucoup roulé sa bosse depuis sa création…
« Madame Diogène », d’Aurélien Delsaux, Théâtre des Marronniers à Lyon
Épopée solitaire
Par Trina Mounier
Bizarre de parler d’épopée quand le roman d’Aurélien Delsaux, qu’il porte lui-même à la scène, se réduit au long monologue d’une femme qui s’est enfermée dans la solitude de son appartement.