« la Demande d’emploi » de Michel Vinaver, Théâtre national populaire à Villeurbanne

« La Demande d’emploi » de Michel Vinaver © Photo Lot

Vinaver mal employé
Par Trina Mounier
Michel Vinaver écrit « la Demande d’emploi » au début des années 1970, juste avant la fin des trente glorieuses. Avec une grande clairvoyance, il annonce les bouleversements du monde de l’entreprise, et le broiement progressif des individus. La démonstration, mise en scène par René Loyon, est brillante mais glacée, et surtout terriblement datée.

« Le K.O. d’Ali », de Alexis Jebeile, Théâtre des Clochards célestes à Lyon

« Le K.O. d’Ali » de Alexis Jebeile © Pierre Pupier

Uppercutant !
Par Trina Mounier
Avec « Le K.O. d’Ali », le Théâtre des Clochards Célestes accueille une fois de plus une toute jeune compagnie dont la valeur n’attend point le nombre des années. Alexis Jebeile s’y livre à un exercice périlleux : écrire à partir de sa propre histoire, puis dire ce monologue, seul face au public. Il réalise un sans faute.

Sens interdits, festival international de théâtre à Lyon et métropole

« Hospitalités », de Massimo Furlan © Pierre Nydegger et Laure Cellier

Le festival de l’intelligence et du combat
Par Trina Mounier
Ce festival nous réserve décidément, édition après édition, bien des surprises. Mais il ne varie pas sur l’essentiel : la nécessité de la distanciation pour comprendre et l’exigence de vérité pour combattre l’exclusion, l’indifférence et la lâcheté.

Sens interdits, festival international de théâtre à Lyon et métropole

« Martyr» © Dimitrij Matvejev

Festival de la diversité
Par Trina Mounier
Le directeur du Festival Sens interdits, Patrick Penot, nous avait confié son inquiétude sur l’avenir de ce festival qu’il porte à bout de bras depuis huit ans. Si, comme il le pensait, sa pérennité dépend du succès rencontré, il devrait être un peu rassuré.

« Maldoror / chant 6 » d’après Lautréamont, les Subsistances à Lyon

« Maldoror, chant 6 » © Venkat Damara

Entre Rue des boutiques obscures et Boulevard du crime…
Par Trina Mounier
On ne lit plus beaucoup, aujourd’hui, l’œuvre unique d’Isidore Ducasse, alias comte de Lautréamont, « les Chants de Maldoror ». C’est donc tout à l’honneur de Michel Raskine de nous proposer une version de ce texte magnifique, sulfureux, énigmatique, éminemment poétique, que les surréalistes encensaient.