« Antigone à Molenbeek et Tirésias », de Guy Cassiers, à Points Communs
« Antigone à Molenbeek et Tirésias » en tournée
Annonce
Guy Cassiers recrée un diptyque inspiré de deux personnages fascinants de la mythologie. Ancrés dans un contexte urbain contemporain, ces portraits d’aujourd’hui mettent à nu nos préjugés et interpellent notre présent avec une acuité étourdissante.
« la République de Platon », d’Alain Badiou, jardin Ceccano à Avignon
Hommage à l’intelligence
Par Trina Mounier
Troisième version en trois ans (et sans doute davantage ailleurs que sur « les Trois Coups ») de cette « République de Platon » qu’Alain Badiou s’ingénie à faire relire et comprendre aux citoyens que nous sommes. Cette fois-ci par la voix de tout jeunes élèves comédiens qui partagent avec nous le plaisir tout neuf de cette initiation à la notion philosophique de justice.
« les Revenants », d’après Henrik Ibsen, Théâtre Nanterre‐Amandiers
Les forces destructrices font toujours leur retour
Par Lorène de Bonnay
Tous les deux ans, Thomas Ostermeier revient inlassablement à Ibsen. Après « Une maison de poupée », « Solness le Constructeur », « Hedda Gabler », « John Gabriel Borkman » ou encore « Un ennemi du peuple », il met en scène « les Revenants », avec une troupe francophone, à Lausanne, puis au Théâtre des Amandiers de Nanterre. Un spectacle peuplé d’ombres éclatantes qui perce l’âme comme un « soleil noir ».
« Je m’occupe de vous personnellement », d’Yves‑Noël Genod, Théâtre du Rond‑Point à Paris
Un coup dans l’eau
Par Solenn Denis
Genod, maître de cérémonie, fait l’ouverture de « Je m’occupe de vous personnellement » quelques notes à la main. Il nous avertit : « C’est un spectacle normal, un théâtre à la limite de la visibilité et de l’audible. Et si vous vous ennuyez, vous pouvez partir ». Il n’a pas menti. Le spectacle est à peine visible, et les limites de l’ennui très vite atteintes.
« Long voyage du jour à la nuit », d’Eugène O’Neill, Théâtre national de la Colline à Paris
Le crépuscule enchanteur d’Eugène O’Neill
Par Fabrice Chêne
Dans la petite salle de la Colline, la pièce crépusculaire et autobiographique d’Eugène O’Neill prend tout son relief. Le mérite en revient à Célie Pauthe, qui a su donner vie à ce testament littéraire aux accents tragiques, et à cinq comédiens formidables.