« la Famille Schroffenstein », de Henrich von Kleist, gymnase du lycée Saint‑Joseph à Avignon

Soif du sang de leurs enfants
Par Lorène de Bonnay
Quelques jours après « le Prince de Hombourg », Giorgio Barberio Corsetti présente au public avignonnais une autre pièce de Kleist, « la Famille Schroffenstein ». Cette œuvre de jeunesse – vibrante, terrifiante et poétique – sied à merveille aux brillants comédiens issus de l’École régionale de Cannes (suivis durant trois ans par le metteur en scène italien).
« Même les chevaliers tombent dans l’oubli », de Gustave Akakpo, chapelle des Pénitents‑Blancs à Avignon

Ou le couronnement de la vidéo
Par Lise Facchin
La compagnie du Veilleur présente, dans l’intime chapelle des Pénitents-Blancs, une pièce de Gustave Akakpo destinée à un public jeune. Une réussite qui doit beaucoup à la vidéo.
« Quatuor violence », de Florian Pautasso, la Manufacture à Avignon

Violence à tous les étages
Par Fabrice Chêne
Une toute jeune compagnie, Les Divins Animaux, propose à La Manufacture un spectacle étonnant qui pourrait bien mériter la prime de l’originalité dans ce Off.
« Silence », d’Isabelle Darras, Bernard Senny et Julie Tenret, Théâtre des Doms à Avignon
L’humour et la vie l’emportent
Par Laura Plas
Alliant pudeur et émotion, « Silence » raconte la vieillesse et la perte de l’être aimé avec une grande délicatesse. L’on pense aux « Vieux » de Brel, on a le cœur serré mais le sourire aux lèvres.
Choses vues au Festival d’Avignon, numéro dix‑sept

En partenariat avec Festival d’Avignon et Actes Sud-Papiers
« The Fountainhead », d’après Ayn Rand, cour du lycée Saint‑Joseph à Avignon

Howard Roark, martyr de l’impossible ?
Par Fabrice Chêne
Adapter pour la scène le roman d’Ayn Rand, « The Fountainhead » (« la Source vive » en français) n’était pas sans risques. Des risques assumés par le metteur en scène néerlandais Ivo van Hove. Si la pièce est une incontestable réussite sur le plan artistique, elle suscite néanmoins un certain malaise quant aux thèses qu’elle aborde.
« Quand j’étais Charles », de Fabrice Melquiot, Théâtre Girasole à Avignon

Grandiose Garanger
Par Fabrice Chêne
Créé en 2013, « Quand j’étais Charles », de Fabrice Melquiot, fait évènement cette année dans le Off. Dressant le portrait d’un perdant magnifique, le spectacle est servi par l’interprétation époustouflante de Vincent Garanger.
Choses vues au Festival d’Avignon, numéro seize

En partenariat avec Festival d’Avignon et Actes Sud-Papiers
« Big Bang ou la Vie d’un professeur de philosophie », de Philippe Avron, le Petit Louvre à Avignon

Lettre à Flavie Avargues
Par Vincent Cambier
Chère Madame,
Vous allez sans doute être surprise de cette critique de spectacle en forme de lettre. C’est peut-être parce que je ne suis pas un journaliste « classique ». Mais j’ose espérer que vous ne m’en tiendrez pas rigueur.
Choses vues au Festival d’Avignon, numéro quinze

En partenariat avec Festival d’Avignon et Actes Sud-Papiers
« Rêves de sable », de Borja Gonzáles, Maison du théâtre pour enfants à Avignon

Monsieur, dessine-moi un rêve
Par Laura Plas
Beau comme dans un rêve, dit-on. On pourrait dire beau comme dans « Rêves de sable ». Car la compagnie Ytuquepintas nous emporte dans un voyage fabuleux dont chaque instant est magique. Ah si seulement la salle, par ses applaudissements répétitifs, ne venait pas sans cesse nous réveiller !
« Vitriòli », de Yànnis Mavritsàkis, gymnase Paul‑Giéra à Avignon

Agaçante balade au cœur de la psychose
Par Lise Facchin
Créé au Théâtre national de Grèce à Athènes, « Vitriòli », de Yànnis Mavritsàkis, explore l’impasse générationnelle à travers le développement de la folie d’un jeune homme. Le texte est déjà dense, la mise en scène de Py coule le navire.