« la Visite de la vieille dame », de Friedrich Dürrenmatt, l’Élysée à Lyon

Une visite éblouissante
Par Trina Mounier
Avec sa trentaine de personnages (dont deux mâcheurs de chewing-gum), « la Visite de la vieille dame » est à la fois la pièce la plus connue et la plus difficile de Friedrich Dürrenmatt…
« Perceval le Gallois », 4e pièce du « Graal Théâtre », de Florence Delay et Jacques Roubaud, Théâtre national populaire à Villeurbanne

Un monde merveilleux
Par Trina Mounier
Pour ce quatrième épisode du « Graal Théâtre », sans modifier l’esthétique choisie pour les précédents, Christian Schiaretti confirme sa familiarité avec la littérature et l’imagerie médiévales. Il excelle à nous en faire découvrir les méandres et les délicatesses.
« Cadavre exquis », de Feu ! Chatterton, festival Mythos, Cabaret botanique à Rennes

L’âme des poètes maudits ressuscite
Par Aurore Krol
Délaissant un peu le rôle précurseur qu’il s’était donné en la matière, le festival Mythos a cette année fait la part belle aux têtes d’affiche en ce qui concerne la programmation musicale…
« Fais‑moi mal, Boris ! », de Carmen Maria Vega, festival Mythos, Cabaret botanique à Rennes

L’insolence comme bannière
Par Jean-François Picaut
Sur la scène de Mythos 2014, Boris Vian s’est transformé en femme. Ce fut un vrai moment de bonheur pour tous ceux qui détestent les artistes formatés, aseptisés.
« Minuit [tentative d’approche d’un point de suspension] », de Yoann Bourgeois, Théâtre des Abbesses à Paris

L’apesanteur et la grâce
Par Laura Plas
Parfois les esquisses sont aussi belles que les œuvres. C’est le cas de « Minuit (tentative d’approche d’un point de suspension » de la Cie Yoann-Bourgeois. Le temps suspend ici son vol, et l’on croirait rêver.
« la Tragédie du Belge », de Sonia Bester, festival Mythos, l’Aire libre à Saint‑Jacques‐de‑la‑Lande

Histoire belge
Par Aurore Krol
Comme une fête de fin d’année qui aurait été orchestrée par Alfred Jarry, « la Tragédie du Belge » marque de son empreinte décalée la programmation 2014 du festival Mythos. Un spectacle tout en distanciation et en rire, qui finit par développer son propre vocabulaire poétique.
« Hamlet 60 », d’après William Shakespeare, espace culturel Saint‑Marc à Lyon

Une lancinante question
Par Michel Dieuaide
De la rencontre entre Philippe Mangenot, metteur en scène et André Markowicz, traducteur de « Hamlet », surgit un spectacle allègre et débridé qui s’attache à renouveler les codes de lecture de la plus célèbre pièce de William Shakespeare. Son titre : « Hamlet 60 ».
« En attendant Godot », de Samuel Beckett, Théâtre d’Hérouville

Godot postcolonial
Par Corinne François-Denève
Que peut donc bien vouloir nous dire Beckett, en 2014, à l’heure où tous les chemins de l’absurde semblent avoir été balisés, où toutes les voies de l’exégèse (absence / présence de Dieu) semblent avoir été explorées ?
« Une année sans été », de Catherine Anne, Ateliers Berthier à Paris

Retour aux sources
Par Lorène de Bonnay
Joël Pommerat, « créateur de spectacles » qui allie toujours écriture et mise en scène, a choisi de monter le premier texte de Catherine Anne, écrit en 1987…
« Dans la ville basse », d’après « le Livre de l’intranquillité », de Fernando Pessoa, le Lavoir public à Lyon

« Je est un autre »
Par Michel Dieuaide
Peut-on faire théâtre de tout ? À cette question apparemment excessive, le comédien Stéphane Bernard et le musicien Jean‑Louis Delorme apportent une réponse subtile en présentant au Lavoir public de Lyon une lecture-spectacle de textes choisis dans « le Livre de l’intranquillité » de l’immense poète portugais Fernando Pessoa, intitulée « Dans la ville basse ».
Festival Immersion nº 2, l’Onde à Vélizy‐Villacoublay

Immersion nº 2 : un festival passionnant
Par Léna Martinelli
Immersion vient d’achever sa deuxième édition. Des expériences intenses, des propositions originales qui confirment la qualité de cette manifestation organisée par l’Onde de Vélizy-Villacoublay.
« l’Amant », de Harold Pinter, Théâtre des Clochards‑Célestes à Lyon

« À quelle heure vient ton amant ? »
Par Trina Mounier
C’est en apparence une histoire simple et ordinaire, comme les aime Harold Pinter. Et comme sait les raconter avec ce qu’il faut de justesse et de subtilité Olivier Maurin.