« La Vita ferma » [La Vie suspendue], Odéon–Théâtre de l’Europe à Paris

« La Vita ferma » © Lucia Baldini

Tendres fantômes
Par Marie Lobrichon
Que devient la relation à ceux que nous avons aimé, quand vient la mort ? Quelle place leur laisser dans la mémoire ou, en creux, dans notre oubli ? Porté par un très beau trio d’acteurs et par un texte foisonnant où la drôlerie le dispute à la profondeur, le spectacle de Lucia Calamaro à l’Odéon–Théâtre de l’Europe nous entraîne dans une introspection douce sur ce thème universel.

« Pourama Pourama », de Gurshad Shaheman, l’Échangeur à Bagnolet

rideau-rouge

Des limites de la performance en milieu bobo
Par Marie Lobrichon
« Touch Me », « Taste Me », « Trade Me » : la performance en trilogie de Gurshad Shaheman, bien léchée et tout en cohérence théorique, peine à susciter l’émotion… et révèle les démons exhibitionnistes d’un public bobo.

« la Grande Chambre », d’Eva Doumbia, la Criée à Marseille

la Grande Chambre © Cie La Part du pauvre

Hôtel des esprits
Par Marie Lobrichon
Pour le troisième volet de sa « traversée » sous le signe de la féminité noire, Eva Doumbia dynamite le huis clos classique et livre la scène aux fantômes du passé esclavagiste. Un métissage brutal et complexe, puissant et bruissant d’évocations, qui séduit autant qu’il interroge.