Les Fils aimés des Zébrures d’automne, à Limoges

« Maloya » de Sergio Grondin © Dan Ramaen

Fils aimés des Zébrures d’automne
Par Laura Plas
Le festival offrait cette semaine deux fortes réflexions sur la filiation : la pièce de Sergio Grondin, « Maloya » et la lecture du « Fils » de Marine Bachelot Nguyen, orchestrée par la Compagnie Méthylène. Deux approches sensibles et fortes qui résonnent en des temps de crispations identitaires.

«  la Place du chien  », de  Marine Bachelot Nguyen, La Paillette à Rennes 

« La Place du chien » de Marine Bachelot Nguyen © Caroline Ablain  

Des Toutous et des hommes 
Par Olivier Pansieri
La Paillette accueille pour deux soirs une fable sur les paradoxes de notre société aussi gâteuse avec les bêtes que féroce envers les exclus. Une pièce sur les vrais gens, dont un chien incarné par un acteur-danseur prodigieux. Les intermèdes didactiques peinent à convaincre. On mord à tout le reste.

« les Amantes », d’Elfriede Jelinek, Théâtre du Cercle, à Rennes

« Les Amantes », d’après Elfriede Jelinek © Muriel Bordier

De l’ironie mordante à la satire grinçante
Par Jean-François Picaut
En cette période où la question des rapports entre hommes et femmes connaît un regain d’actualité brûlant, la compagnie KF association a choisi un texte d’Elfriede Jelinek qui en présente une vision particulièrement violente et sombre.

Entretien avec Marine Bachelot‑Nguyen, du collectif Lumière d’août

Marine Bachelot-Nguyen © D.R.

« Croiser les combats féministes avec les autres oppressions »
Par Aurore Krol
Lumière d’août est un collectif d’auteurs bien connu à Rennes. Depuis 2005, les six dramaturges développent une écriture politique et poétique très liée au travail de plateau. Nous avons rencontré l’une des membres, Marine Bachelot-Nguyen, à l’occasion de la reprise d’« Histoires de femmes et de lessives ». Elle nous parle de féminisme intersectionnel et du passé du domaine Saint-Cyr, qui a été la genèse de cette pièce.