Entretien avec Jean Varela, directeur du Printemps des Comédiens, à Montpellier

Jean-Varela-Printemps des Comédiens

« Nous avons besoin de faire silence »
Par Trina Mounier
Il devait accueillir quelques-uns des artistes les plus prestigieux d’aujourd’hui : Julien Gosselin, Romeo Castellucci, Ivo Van Hove, Krzysztof Warlikowski… Jean Varela, directeur du Printemps des Comédiens, aura eu le triste privilège d’être le premier directeur de festival de théâtre à annuler l’édition 2020.

« l’Oiseau vert », de Carlo Gozzi, Printemps des comédiens, domaine d’O à Montpellier

« l’Oiseau vert » © Polo Garat-Odessa

Un conte satirique
Par Fatima Miloudi
À la tombée de la nuit, au domaine d’O, dans un temps et un lieu propices à l’imaginaire, « l’Oiseau vert » de Carlo Gozzi, mis en scène par Laurent Pelly, a enchanté le public montpelliérain. La fable philosophique, mêlant féerie et farce, a suscité émerveillement et rire. La saveur de la pièce tient néanmoins plus à sa mise en forme qu’à l’histoire. Cependant, entrons dans la cité fictive de Monterotondo, dans le jardin de la Serpentine, sur la colline de l’ogre…

Le Printemps des comédiens 2015 aura lieu du 10 au 28 juin 2015

Communiqué
« Il faut allumer des flambeaux dans les esprits », lançait il y a plus de cent cinquante ans Victor Hugo à la Tribune de France, cette Tribune qui n’a pu exister que parce qu’elle était ouverte sur elle-même et sur le monde. Cette exhortation à créer une politique culturelle seule à même de cultiver l’Homme, de le libérer de ses ornières pour l’ouvrir au monde et aux autres, est aujourd’hui plus que jamais d’actualité.

« Nobody », d’après l’œuvre de Falk Richter, Printemps des comédiens 2013 à Montpellier

« Nobody » © Marie Clauzade

Exemplaire
Par Delphine Padovani
Cyril Teste cueille les festivaliers du Printemps des comédiens aux portes du domaine d’Ô et les plante devant les locaux administratifs, sur un petit carré de gradins qui fait face à un grand écran de cinéma. Dos aux chapiteaux, privés de l’ambiance chaleureuse de la pinède, ils côtoient les esprits malades des juniors en « management », « coaching » et « consulting », jusque tard dans la nuit. Nécessaire et percutant.