Entretien avec le comédien Denis Lavant et le metteur en scène Jacques Osinski, à propos du spectacle « Cap au pire » de Beckett
Denis Lavant : « On est harcelé, dévoré par l’envie de néant, dans la vie »
Propos recueillis par Lorène de Bonnay
Après la représentation de « Cap au pire » au Théâtre des Halles, à Avignon, le public a pu assister à une rencontre entre les membres du « Séminaire Avignon » de l’Association nationale de recherche et d’action théâtrale (A.N.R.A.T.) et les deux artistes, Denis Lavant et Jacques Osinski.
« le Dépeupleur », de Samuel Beckett, Théâtre les Déchargeurs à Paris
Merlin l’Enchanteur, dépeupleur illuminé
Par Lorène de Bonnay
Familiers de Samuel Beckett et de son beau récit singulier « le Dépeupleur », Serge Merlin et Alain Françon offrent un spectacle vibrant, rare, sur la scène des Déchargeurs.
« la Dernière Bande », de Samuel Beckett, Théâtre de l’Œuvre à Paris
Un acteur d’exception
Par Marie Lobrichon
Bim, bam, boum : Samuel Beckett, Peter Stein et Jacques Weber. Un « trois‑en‑un » qui sonne comme une promesse monstrueusement sacrée, avant de déboulonner avec délectation cette triple statue du commandeur, sublime de décrépitude.
« En attendant Godot », de Samuel Beckett, Théâtre de la Croix‐Rousse à Lyon
Le rire est la politesse du malheur
Par Trina Mounier
Une énième lecture d’« En attendant Godot », est-ce bien utile ? Celle de Laurent Fréchuret, qui arrive après quelques autres déjà magistrales, est simplement nécessaire.
« Fin de partie », de Samuel Beckett, espace 44 à Lyon
Blanc, couleur du désespoir
Par Michel Dieuaide
En dépit d’une évidente et injuste limitation de ses moyens financiers, l’espace 44, dirigé par André Sanfratello, réussit à présenter une passionnante version de « Fin de partie », œuvre majeure du répertoire beckettien.
« Premier amour », de Samuel Beckett, les Célestins à Lyon
Merveilleux Sami Frey
Par Trina Mounier
Avec ce texte très court au titre inattendu chez un auteur habitué à un champ sémantique plus sombre et énigmatique, Sami Frey nous offre une belle et nécessaire leçon de théâtre.
« En attendant Godot », de Samuel Beckett, les Célestins à Lyon
L’humain, malgré tout
Par Trina Mounier
Elle a séduit tant de metteurs en scène, et des plus prestigieux, cette pièce-phare de l’œuvre de Samuel Beckett, « En attendant Godot », qu’on pourrait croire qu’elle n’a plus rien à nous dire. Jean‑Pierre Vincent réussit pourtant à lui donner une nouvelle dimension qui éclaire la pièce d’une lumière nécessaire.
« Glückliche Tage », de Samuel Beckett, Théâtre national de la Colline à Paris
Parler pour lutter contre le vide absolu, devant l’œil de quelqu’un
Par Lorène de Bonnay
Stéphane Braunschweig présente sa vision de « Oh les beaux jours » de Beckett, en allemand, pour l’actrice Claudia Hübbecker, au Théâtre de la Colline…
« En attendant Godot », de Samuel Beckett, Théâtre d’Hérouville
Godot postcolonial
Par Corinne François-Denève
Que peut donc bien vouloir nous dire Beckett, en 2014, à l’heure où tous les chemins de l’absurde semblent avoir été balisés, où toutes les voies de l’exégèse (absence / présence de Dieu) semblent avoir été explorées ?
« En attendant Godot », de Samuel Beckett, Théâtre de Clermont‐l’Hérault
Fulgurant Beckett
Par Dominique Dessein
Sur la scène du Théâtre de Clermont-l’Hérault, la Cie Interstices joue « En attendant Godot » de Samuel Beckett, entre clownerie déjantée et interrogation métaphysique, comme une danse toujours frénétique mais jamais insensée.
« Oh les beaux jours », de Samuel Beckett, Théâtre de l’Atelier à Paris
Sous le soleil exactement
Par Emmanuel Cognat
Le succès des deux pièces de Beckett présentées la saison dernière au Théâtre de la Madeleine ne se dément pas…
« Fin de partie », de Samuel Beckett, Théâtre national populaire à Villeurbanne
Quelle partie !
Par Trina Mounier
C’est avec une nouvelle distribution que l’admirable pièce de Samuel Beckett, mise en scène de façon non moins admirable par Alain Françon, revient au T.N.P.…