« Qui a tué mon père », d’Édouard Louis, le théâtre de la Ville, les Abbesses, à Paris
Louis sublimé par le regard d’Ostermeier
Par Lorène de Bonnay
Les Trois Coups
Après « Histoire de la violence », le compagnonnage entre Édouard Louis et Thomas Ostermeier se poursuit avec une nouvelle mise en scène de « Qui a tué mon père » au théâtre de la Ville. Un spectacle qui oscille entre fébrilité et cri.
Entretien avec André Carboulet à propos du « Blues Roots Festival »
« Aux racines du blues populaire »
Par Jean-François Picaut
Les Trois Coups
Pour sa deuxième année, le « Blues Roots Festival » propose trois jours de fête au pied de la Montagne Sainte-Victoire.
La programmation rêvée du Festival d’Avignon à Avignon
Un festival utopique sous le patronage d’Éros et Thanatos
Par Lorène de Bonnay
La programmation virtuellement dévoilée par Olivier Py, mercredi dernier, de la 74e édition du Festival d’Avignon promettait l’affrontement de deux figures primordiales : l’Amour et la Mort. Comment ces deux puissances définissent-elles l’humain, aujourd’hui ? Un sujet passionnant hypothéqué par la suspension des festivals jusqu’au 15 juillet.
« Histoire de la violence », d’Édouard Louis, Théâtre de la Ville à Paris
Le spectacle glaçant des violences ordinaires
Par Lorène de Bonnay
Après « Retour à Reims » de Didier Éribon, Thomas Ostermeier adapte « Histoire de la violence » d’Édouard Louis. Deux textes mêlant récit autobiographique et essai sociologique ; deux paroles portées à la scène qui questionnent avec urgence le vivre-ensemble.
« Hamlet » d’après William Shakespeare, Théâtre de La Bastille, à Paris
Beaucoup de bruit pour… Hamlet !
Par Laura Plas
Bruit, fureur et histrionisme : Thibault Perrenoud exhibe l’hyperthéâtralité d’Hamlet jusqu’à l’épuisement. Sa mise en scène donne ainsi un coup de jeune à la pièce mais en estompe bien des nuances. Dommage.
« Rhinocéros », d’Eugène Ionesco, Théâtre de la Ville, 13ème Art à Paris
De la rhinocérite dans l’air
Par Lorène de Bonnay
Après une tournée dans quatorze pays et plusieurs reprises au Théâtre de la Ville, le « Rhinocéros » d’Emmanuel Demarcy-Mota, créé en 2004, fait encore grand bruit. Il cherche à détruire notre tendance au moutonnage…
« Fortunio », d’André Messager, Opéra Comique à Paris
L’heureuse fortune de Fortunio
Par Maxime Grandgeorge
L’année se termine en beauté à l’Opéra Comique avec la reprise de « Fortunio » d’André Messager, présenté dans la mise en scène élégante et efficace de Denis Podalydès et porté par un casting impeccable.
« L’Heureux Stratagème », de Marivaux, Théâtre Édouard-VII à Paris
Un Marivaux vaudevillesque
Par Maxime Grandgeorge
Transposée par Ladislas Chollat dans les années folles, la comédie de Marivaux se transforme en un vaudeville énergique et moderne mené tambour battant par Éric Elmosnino et Sylvie Testud.
« Summerspace », « Exchange » et « Scenario », de Merce Cunningham, Théâtre du Châtelet à Paris
Cinquante ans de création
Par Maxime Grandgeorge
Le Ballet de l’Opéra de Lyon rend un bel hommage à Merce Cunningham au Théâtre du Châtelet. Cinquante ans de créations résumés à travers trois œuvres emblématiques du maître de la danse post-moderne.
« Que crèvent tous les protagonistes » de Gabriel Calderόn, Théâtre 13 à Paris
Que vivent les acteurs !
Par Laura Plas
Sandrine Attard réussit à concevoir une mise en scène assez fine pour faire entendre la force et la fantaisie de Gabriel Calderόn et assez humble pour faire la part belle à une exceptionnelle bande de comédiens. Une réussite !
« Ercole amante » de Francesco Cavalli, Opéra-Comique à Paris
Ercole amante ressuscité avec inventivité
Par Maxime Grandgeorge
Christian Hecq et Valérie Lesort s’emparent avec fraîcheur et fantaisie de cet opéra baroque de Cavalli tombé dans l’oubli. Savoureux !
« Les Justes », d’après Albert Camus, Théâtre du Châtelet à Paris
Camus version mélodrame
Par Maxime Grandgeorge
Pour son premier spectacle en tant que metteur en scène, Abd Al Malik transforme « les Justes » de Camus en une tragédie musicale avec slam et chants yiddish. Un mélodrame entre passé et présent où la musique a tendance à prendre le pas sur le texte.