Les Fils aimés des Zébrures d’automne, à Limoges

« Maloya » de Sergio Grondin © Dan Ramaen

Fils aimés des Zébrures d’automne
Par Laura Plas
Le festival offrait cette semaine deux fortes réflexions sur la filiation : la pièce de Sergio Grondin, « Maloya » et la lecture du « Fils » de Marine Bachelot Nguyen, orchestrée par la Compagnie Méthylène. Deux approches sensibles et fortes qui résonnent en des temps de crispations identitaires.

« Fidelis Fortibus » de Lotte van den Berg, à Limoges

« Fidelis Fortibus » de Lotte van den Berg © Benny de Grove

Le cirque est mort, vive le cirque !
Par Laura Plas
Don Quichotte clownesque ferraillant contre la nostalgie et la mort, Danny Ronaldo crée sous la houlette de Lotte van den Berg un univers singulier, tendre et âpre, triste et comique à la fois, qui fait la réussite de « Fidelis Fortibus ». Bello !

Zébrures d’automne des Francophonies en Nouvelle Aquitaine, à Limoges

« Pourvu qu’il pleuve » de Sonia Ristić, mis en scène par Astrid Mercier © N Derné

C’est dans les verres qu’on fait les meilleurs zèbres
Par Laura Plas
Édition zéro mais loin d’être nulle, les Zébrures d’automne s’affirmaient cette semaine comme un lieu de débats conviviaux, un véritable laboratoire aussi où l’on tentait des hybridations avec de généreux ratés mais aussi de très belles surprises, tel le chorégraphique et choral « Pourvu qu’il pleuve ».

« L’Oiseau Paradis », de Kamel Ouali, Paradis Latin à Paris

« L’Oiseau paradis » au Paradis Latin © Jérémie Lamarch

Le cabaret revisité
Par Maxime Grandgeorge
Le Paradis Latin fête ses 130 ans avec une nouvelle revue conçue par le chorégraphe Kamel Ouali et menée par Iris Mittenaere. Un spectacle moderne et sexy qui revisite l’histoire du cabaret avec paillettes et froufrous à gogo.

Derniers coups de cœur, festival Off, à Avignon

« L.U.C.A »de et avec Grégory Carnoli, Hervé Guerrisi © Leslie Artamonow

Derniers coups de cœur du Off
Par Laura Plas
Le festival Off continue à Avignon jusqu’au 28 juillet. Voici quatre idées de spectacles à découvrir : seul en scène ou travail choral, ludique ou grave, il y en a pour tous les goûts.

Focus enfance et adolescence au Gilgamesh, le Off d’Avignon

« Hercule à la plage » de Fabrice Melquiot et Mariama Sylla © Ariane Catton Balabeau

(Pour) petits mais costauds
Par Laura Plas
Peur des spectacles ringards et bancals pour la jeunesse ? Le Gilgamesh offre une ribambelle de propositions de grande qualité : des histoires d’enfants mal embouchés qui se hissent à la hauteur des héros, des spectacles jeune public très costauds !

« Le Reste vous le connaissez par le cinéma », d’après Euripide, Festival d’Avignon

« Le Reste vous le connaissez par le cinéma » de Martin Crimp © Christophe Raynaud de Lage

Le Reste, vous ne le connaissez que trop
Par Laura Plas
Pas facile de faire résonner « Les Phéniciennes » d’Euripide avec notre temps. Si la distribution du « Reste vous le connaissez par le cinéma » est très convaincante, il n’en est pas de même des partis pris d’écriture de Martin Crimp ni de la mise en scène de Daniel Jeanneteau. Décevant.

« l’Amour vainqueur » et « Blanche-Neige, histoire d’un Prince », deux adaptations de Grimm pour le jeune public, au Festival d’Avignon

« l’Amour Vainqueur » d’Olivier Py © Christophe Raynaud de Lage

« Un jour, mon Prince viendra… » : version opérette ou Beckett, les enfants ?
Par Lorène de Bonnay
Deux réécritures des frères Grimm sont proposées au jeune public du Festival : « l’Amour vainqueur », d’Olivier Py, et « Blanche-Neige, histoire d’un Prince », écrit par Marie Dilasser et mis en scène par Michel Raskine. Ces spectacles féministes, aux esthétiques radicalement différentes, parlent d’amour, de mort, de genres et de nature.