« Un soir chez Boris », d’Olivier Debelhoir, La Route du Sirque, yourte – château à Nexon
Bienvenue chez Boris !
Par Léna Martinelli
La Route du Sirque de Nexon se déroule cette année du 14 au 22 août 2015. Pour commencer ce festival, rien de tel que « Un soir chez Boris », un spectacle décalé qui, d’emblée, met en joie. Un solo de cirque à partager.
Annulation du festival Les Translatines 2015
Communiqué
La ville de Bayonne n’a pas souhaité reconduire la subvention qu’elle accordait à la manifestation. D’autres solutions intercommunales ont été recherchées. Elles n’ont pas abouti. Conséquence : pas de festival en octobre 2015. Et pas de perspectives sérieuses de le voir renaître un jour prochain.
« Tout est bien [catastrophe et bouleversement] », de Nikolaus, La Route du Sirque 2014, chapiteau Compagnie à Nexon
Que ce monde finisse, que la fête commence !
Par Laura Plas
La compagnie Pré-O-coupé nous réjouit sous un déluge d’idées géniales et désopilantes dans « Tout est bien »…
« Des souris et des hommes », de John Steinbeck, espace culturel du Pin‐Galant à Mérignac
« Ce qui importe, c’est de se parler »
Par Camille Bourleaud
La pièce « Des souris et des hommes », tirée du roman mythique de Steinbeck, s’invite à l’espace culturel du Pin-Galant à Mérignac. Sobre et dynamique, la mise en scène donne à voir l’être humain comme un amas de chair et d’os, de rêves et d’infortunes. Une merveille.
« Inoffensif [titre provisoire] », de Jérôme Rouger, M3Q à Poitiers
L’offensive de Jérôme Rouger
Par Claire Tessier
Au fil des rencontres avec différentes catégories de population, Jérôme Rouger a construit, testé, puis affiné son dernier spectacle. Des jeunes, des vieux, des chômeurs, des travailleurs, des « de gauche », d’autres « de droite » : ils vivent tous au travers de la gouaille de l’auteur et comédien…
« Femme non rééducable, mémorandum théâtral sur Anna Politkovskaïa », de Stefano Massini, centre culturel Jean‑Gagnant à Limoges
Antigone n’est pas rééducable
Par Jean-Noël Martin
La mémoire, ça peut s’entretenir avec de la vitamine « T », comme théâtre. C’est ce que nous démontre Anton Kouznetsov. Rejouer l’évènement, c’est le donner à vivre, et quand on a vécu quelque chose, on « imprime » sans mal. Comme on le dirait d’une blessure, ici on suture de la mémoire.
« Trapèze », de Jérôme Rouger, centre d’action culturelle à Niort
« Trapèze » : remue-méninges
Par Claire Tessier
Le Moulin du roc, scène nationale de Niort, accueillait la Cie La Martingale pour l’intégrale de ses spectacles. L’occasion de découvrir deux régionaux de l’étape, Jérôme Rouger et Patrick Ingueneau dans « Trapèze ». Une très juste et très drôle interrogation sur la destinée de chacun.
« Tarzan Boy », de Fabrice Melquiot, Théâtre national Bordeaux‑Aquitaine à Bordeaux
Moi, pas Tarzan. Toi, pas Melquiot
Par Sylvie Beurtheret
Il avait jusque-là arpenté les territoires de l’enfance, regardant le monde à travers les grosses lunettes de son petit héros Bouli Miro. L’auteur Fabrice Melquiot sonde aujourd’hui les fonds vaseux et sublimes de l’adolescence…
« la Mélancolie des dragons », de Philippe Quesne, Théâtre auditorium de Poitiers
Étrange attraction
Par Claire Tessier
Après « l’Effet de Serge », Philippe Quesne continue de représenter les doux rêveurs et leur conception du spectacle. Dans « la Mélancolie des dragons », l’auteur déploie tous ses talents de plasticien pour nous en mettre plein les yeux.
« le Colonel des zouaves », d’Olivier Cadiot, Théâtre auditorium de Poitiers
Une drôle de petite musique
Par Claire Tessier
Adapté pour la scène par Ludovic Lagarde, le roman d’Olivier Cadiot, « le Colonel des zouaves », est un monologue étrange. La vie, les amours, le travail, le regard sur ses maîtres d’un domestique passablement schizophrène…
« le Tour d’écrou », de Benjamin Britten, Opéra national de Bordeaux
Mireille Delunsch entend à nouveau des voix
Par Olivier Pansieri
En clôture du VIIe Novart (festival pluridisciplinaire de Bordeaux), l’Opéra national de Bordeaux présentait : « le Tour d’écrou » de Benjamin Britten, mis en scène par Dominique Pitoiset.…
« Le soleil ni la mort ne peuvent se regarder en face », de Wajdi Mouawad, Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine
Histoires de morts
Par Éric Demey
Tout est histoire de mots. On aurait pu s’en douter. Venant d’une pièce qui reprend les morts des autres. « Ni le soleil ni la mort ne peuvent se regarder en face » : la sentence est attribuée à Héraclite…