« Comment va le monde », d’après les textes de Marc Favreau [Sol], Théâtre des Carmes ‑ André‑Benedetto à Avignon
Supercolorifique
Par Vincent Cambier
Chez Benedetto, Marie Thomas nous éblouit, comme toujours, en recréant des textes du clown Sol. On dirait que celui-ci a taillé ses mots comme un costume sur mesure pour cette comédienne.
« le Bal du cercle », de Fatou Cissé, cloître des Carmes à Avignon
Défilé de mode
Par Michel Dieuaide
Dans sa première pièce de groupe, la chorégraphe sénégalaise Fatou Cissé tente de détourner le sens du « tanebeer », rituel dansé des femmes des quartiers populaires de Dakar. Un chatoyant essai qui manque sa cible.
« Forbidden di sporgersi », de Pierre Meunier, Chartreuse de Villeneuve‑lès‑Avignon
Une vraie bombe !
Par Maud Sérusclat-Natale
Bouleversé par le texte de la poétesse autiste Hélène Nicolas alias Babouillec, Pierre Meunier choisit de nous faire sentir le langage dans un spectacle explosif et plein de matière, aussi visuel que poétique.
« Dínamo », de Claudio Tolcachir, Melisa Hermida et Laurato Perotti, gymnase du lycée Mistral à Avignon
Une dynamo qui manque de jus
Par Maud Sérusclat-Natale
Cette année, c’est dans le cadre du Festival que le comédien et metteur en scène argentin Claudio Tolachir vient nous présenter sa dernière cocréation, « Dínamo », au gymnase du lycée Mistral. Malgré la présence de trois très bonnes actrices, l’histoire tourne en rond et la pièce peine à émouvoir.
« Monument 0 : hanté par la guerre (1913‑2013) », d’Eszter Salamon, cour du lycée Saint‑Joseph à Avignon
Temps morts
Par Michel Dieuaide
Eszter Salamon, chorégraphe à la déjà riche renommée artistique et internationale, présente sa récente création « Monument 0 : hanté par la guerre (1913-2013) ». Un projet ambitieux qui manque de souffle.
Ayo, Saveurs Jazz Festival, à Segré, 6e édition
Une artiste sensible et généreuse
Par Jean-François Picaut
Pour le concert final de la première journée au festival Saveurs Jazz à Segré (Maine-et-Loire), le programmateur, Nicolas Folmer, a fait appel à une artiste qui évolue aux limites du jazz, Ayo. La chanteuse germano-nigériane a remporté un vrai succès populaire.
« Fugue », cloître des Célestins à Avignon
Exquise banquise
Par Michel Dieuaide
« Fugue » au cloître des Célestins à Avignon. La passionnante découverte du travail de théâtre musical de Samuel Achache et de sa compagnie La Vie brève. Une nouvelle génération à suivre.
« À mon seul désir », de Gaëlle Bourges, gymnase du lycée Saint‑Joseh à Avignon
Désir à profusion
Par Élise Ternat
Les jeunes filles représentées sur les tapisseries du Moyen Âge sont elles toujours vierges ? Et les licornes sont-elles des êtres aussi purs que les légendes le laissent croire ? Voici quelques-unes des questions posées par Gaëlle Bourges dans « À mon seul désir », création chorégraphique tout à fait réjouissante.
« Jamais assez », de Fabrice Lambert, gymnase du lycée Aubanel à Avignon
Quand le mythe rejoint la réalité
Par Élise Ternat
Convoquer le mythe pour comprendre la réalité, tel est le mode opératoire choisi par le chorégraphe Fabrice Lambert pour sa dernière création, « Jamais assez ». Ici, ce ne sont pas moins de dix danseurs venus sur scène comme autant de Prométhée sonder de leur danse les brèches d’une impensable réalité.
« Hacia la alegría » [« Vers la joie »], d’après « Excelsior » d’Olivier Py, l’Autre Scène du Grand‑Avignon à Vedène
Bienvenue en enfer
Par Maud Sérusclat-Natale
Commandé dans le cadre du projet « Villes en scène » du programme culture de l’Union européenne, « Hacia la alegría » d’Olivier Py, créé en novembre 2014 à Madrid, se jouait pour la première fois en France à Vedène dans la cadre du Festival d’Avignon.
« Notallwhowanderarelost », de Benjamin Verdonck, chapelle des Pénitents‑Blancs à Avignon
Sur le fil
Par Maud Sérusclat-Natale
Improbable titre pour un travail d’une grande finesse et d’une poésie subtile, « Notallwhowanderarelost » est un mélange de théâtre d’objets et de performance de plasticien qui nous projette dans l’équilibre ténu du monde.
« Figaro ! », de Beaumarchais, les Nuits de Fourvière à Lyon
Beaumarchais épicé à la sauce flamande
Par Trina Mounier
La compagnie Marius, belge, et même flamande comme son nom ne l’indique pas, nous avait enchantés l’an dernier avec deux Pagnol. Ils réitèrent cette fois, toujours en plein air, avec deux pièces de Beaumarchais séparées par une paëlla géante. Un délice à tous les étages.