« Masques et nez », de la compagnie Les Sans Cou, Théâtre des Béliers à Avignon
Les Sans Cou… de génie
Par Cédric Enjalbert
« Attention surdoués ! » titrait un ami, nullement démenti par le nouveau spectacle des Sans Cou. La petite quinzaine de comédiens de cette formidable troupe joue en alternance un spectacle de commedia dell’arte malin et sensible : « Masques et nez », au Théâtre des Béliers.
« Ébauche d’un portrait », d’après le « Journal » de Jean‑Luc Lagarce, auditorium du Pontet
Portrait littéraire, théâtral (et humoristique !) d’une vie intime
Lorène de Bonnay
À l’occasion des quarante ans de Théâtre Ouvert qui a tant soutenu Lagarce, le metteur en scène François Berreur reprend à Avignon « Ébauche d’un portrait », qu’il a créé en 2008…
« Clôture de l’amour », de Pascal Rambert, Festival d’Avignon 2011, salle Benoît‑XII à Avignon
Stan et Audrey sous la torture des mots
Par Fabrice Chêne
Une scène de rupture de deux heures, ça vous tente ? Pascal Rambert l’a écrite sous la forme d’un huis clos : deux monologues construits en diptyque, d’une heure chacun, pour saisir le moment où l’amour se change en haine. Stanislas Nordey et Audrey Bonnet la jouent. C’est bien, parce que c’est eux.
Festival Jazz à Vienne (Isère), 31e édition du 29 juin au 13 juillet 2011, dernière chronique et bilan
Du jazz jusqu’au bout de la nuit
Par Jean‑François Picaut
Mercredi 13 juillet 2001
Nous voici parvenus au terme de ce festival, l’un des plus longs de France et sans doute du monde : quinze jours dans une même ville ! Comme il est toujours difficile de se quitter, le festival se termine par une nuit entière, All Jazz Night, de 20 h 30 à près de 7 heures du matin.
Festival Jazz à Vienne [Isère], 31e édition du 29 juin au 13 juillet 2011, chronique no 10
Et l’esprit de Miles planait sur Vienne
Par Jean-François Picaut
La quinzaine de Jazz à Vienne touche à sa fin. L’esprit de Miles Davis aura imprégné toute cette 31e édition, vingt ans après le dernier passage de Miles sur la scène du Théâtre Antique. Cette soirée, la deuxième, lui est consacrée.
« le Porteur d’histoire », d’Alexis Michalik, Théâtre des Béliers à Avignon
Des histoires à applaudir debout
Par Cédric Enjalbert
« Roméo et Juliette », c’était lui. « La Mégère à peu près apprivoisée », encore lui. Le brillant Alexis Michalik débarque à Avignon avec une création, reprise à Paris dès la rentrée : « le Porteur d’histoire »…
« Life : Reset / Chronique d’une ville épuisée », de Fabrice Murgia, la Manufacture à Avignon
Chronique d’une vie formatée
Par Élise Ternat
Âgé de seulement 27 ans, le jeune auteur-metteur en scène belge Fabrice Murgia n’en est pas à son premier coup d’essai…
« Oncle Gourdin », de Sophie Perez et Xavier Boussiron, lycée Mistral à Avignon
À grands coups de gourdin, et après ?
Par Jean-François Picaut
La nouvelle production de la compagnie du Zerep, « Oncle Gourdin », avait été annoncée à coups de trompette. Elle était donc fort attendue au Festival d’Avignon. Le spectacle est effectivement haut en couleur, mais est-il porteur de sens ?
« Désillusions marionnettiques », d’après deux pièces de Matéï Visniec, la Condition des soies à Avignon
Réjouissantes désillusions !
Par Maud Sérusclat
Croire ? En qui ? En quoi au juste, alors que Dieu est mort, que les révolutions n’ont pas suffi pour nous redonner un peu de souffle et que nos valeurs s’automutilent devant le Grand Capital ?…
« Vivons d’un rien », Pascal Mary en concert, Théâtre de l’Ange à Avignon
« Vivons d’un rien », parlons de tout
Par Céline Doukhan
C’est une des joies d’Avignon : se faire surprendre par des gens qu’on n’attendait pas. Le chanteur Pascal Mary est de ceux-là.
Festival Jazz à Vienne, 31e édition du 29 juin au 13 juillet 2011, chronique no 8
Nuit de dames et nuit du funk
Par Jean-François Picaut
Les chanteuses ont une place toute spéciale dans cette trente-et-unième édition de Jazz à Vienne. Avant une nuit du funk très agitée, la soirée consacrée à la jeune Ayo et au retour de Cindy Lauper est là pour en témoigner. On verra aussi le triomphe d’une femme dans la soirée funk.
Festival Jazz à Vienne 2011, 31e édition, chronique no 6
Être gros ne signifie pas toujours être lourd
Par Jean-François Picaut
Dans certains milieux, les big bands n’ont pas bonne presse. Ils joueraient une musique dépassée. Pire, le nombre des exécutants signifierait lourdeur et approximation…