« Blanche‑Neige », d’Angelin Preljocaj, Théâtre national de Chaillot à Paris

« Blanche-Neige » © Jean-Claude Carbonne

Une « Blanche‑Neige » teintée d’érotisme
Par Lorène de Bonnay
En tournée depuis deux ans avec le merveilleux « Blanche-Neige », le ballet Preljocaj revient au Théâtre de Chaillot pour enchanter les fêtes. La magie est toujours efficace et le succès au rendez-vous. Pourtant, cette reconstruction du conte par le chorégraphe ne renouvelle pas vraiment notre vision de l’histoire des frères Grimm.

« l’Amant », de Harold Pinter, Café de la danse à Paris

« l’Amant » © Mathieu Crescence

Amant, pour le meilleur et pour le pire
Par Cédric Enjalbert
La Cie Bord cadre y jouait une incroyable et acrobatique « Fausse Suivante » l’an passé. Elle revient cette année au Café de la danse avec « l’Amant » de Pinter. Une presque histoire d’amour bien belle mais fort longue.

« Traces », de la compagnie Les 7 Doigts de la main, Casino de Paris

« Traces » © Valérie Remise

Ça laisse des traces
Par Léna Martinelli
« Traces » fait un tabac. De Montréal à Séoul en passant par Barcelone, ce spectacle fait salle comble dans chaque ville où il est programmé. Après La Cigale, l’hiver dernier, la compagnie Les 7 Doigts de la main refait escale au Casino de Paris pendant les fêtes. Quel beau cadeau que ce cocktail vitaminé de voltige, basket et rock ! C’est époustouflant et décalé. Explosif !

« Une Antigone de papier, tentative de défroissage du mythe », de Brice Berthoud, salle des fêtes d’Égreville (77)

« Une Antigone de papier » © Vincent Muteau

Papier fait de la résistance
Par Céline Doukhan
Ce spectacle est un petit miracle. C’est l’histoire d’Antigone, avec des marionnettes en papier. Il y a aussi un volatile qui fait office de chœur, un maçon, des gardes, le fiancé d’Antigone et, « last but not least », le roi, Créon. Ajoutez la bande-son ininterrompue de deux violoncelles, une interprétation habitée, et vous obtenez la recette idéale d’un spectacle à la fois exigeant et grand public.