Sens interdits, festival international de théâtre à Lyon et métropole

« Hospitalités », de Massimo Furlan © Pierre Nydegger et Laure Cellier

Le festival de l’intelligence et du combat
Par Trina Mounier
Ce festival nous réserve décidément, édition après édition, bien des surprises. Mais il ne varie pas sur l’essentiel : la nécessité de la distanciation pour comprendre et l’exigence de vérité pour combattre l’exclusion, l’indifférence et la lâcheté.

Sens interdits, festival international de théâtre à Lyon et métropole

« Martyr» © Dimitrij Matvejev

Festival de la diversité
Par Trina Mounier
Le directeur du Festival Sens interdits, Patrick Penot, nous avait confié son inquiétude sur l’avenir de ce festival qu’il porte à bout de bras depuis huit ans. Si, comme il le pensait, sa pérennité dépend du succès rencontré, il devrait être un peu rassuré.

« Democracy in America », d’après Alexis de Tocqueville, MC93 à Bobigny

« Democracy in America » de Romeo Castellucci © Guido Mencari

Le sacrifice, à l’aube de toute démocratie
Par Lorène de Bonnay
Liberté, égalité : des vœux pieux, des mots creux ? Que se passe-t-il donc à l’ombre de la Démocratie ? En s’emparant d’un tel sujet, en questionnant ces valeurs ô combien précieuses, Romeo Castellucci a créé un horizon d’attente immense. Trop, peut-être.

« Antigone 82 », de Jean-Paul Wenzel, MC2 – Scène nationale, à Grenoble

« Antigone 82 » de Jean-Paul Wenzel © L’ApostropheSNDeCergyPontoise

Où est passée Antigone ?
Par Sophie Rigoureau
Habitué des adaptations romanesques au théâtre puisqu’il a déjà adapté avec succès ses propres récits, « Vater Land » et « Tout un homme », ainsi que d’autres romans d’auteurs divers, Jean-Paul Wenzel déçoit. Son texte est appliqué et son théâtre didactique.

« Maldoror / chant 6 » d’après Lautréamont, les Subsistances à Lyon

« Maldoror, chant 6 » © Venkat Damara

Entre Rue des boutiques obscures et Boulevard du crime…
Par Trina Mounier
On ne lit plus beaucoup, aujourd’hui, l’œuvre unique d’Isidore Ducasse, alias comte de Lautréamont, « les Chants de Maldoror ». C’est donc tout à l’honneur de Michel Raskine de nous proposer une version de ce texte magnifique, sulfureux, énigmatique, éminemment poétique, que les surréalistes encensaient.

« The Pianist », par le Circo Aero et Thomas Monckton, le 13ème Art à Paris

« The Pianist », par le Circo Aereo et Thomas Monckton © Heli Sorjonen

L’échec, formidable levier du burlesque
Par Anne Cassou-Noguès
Acrobate, clown et musicien, Thomas Monckton est à mourir de rire dans « The Pianist ». Après avoir joué à guichet fermé dans les plus grands festivals à travers le monde, il pose son piano pour la première fois à Paris et c’est à ne pas rater.