« Ici, il n’y a pas de pourquoi », d’après Primo Levi, le Lucernaire à Paris
Poignant
Par Élisabeth Hennebert
L’interprétation par un Noir du texte de Primo Levi sur la Shoah donne une portée universelle au propos et met en lumière son actualité.
« le Serment d’Hippocrate », de Louis Calaferte, Théâtre 14 à Paris
Un spectacle cardiotonique
Par Élisabeth Hennebert
Patrick Pelloquet met en scène une équipe de sexagénaires déchaînés et nous soigne à coups de fous rires : joli pied de nez à la dictature du jeunisme !
« Honneur à Notre Élue », de Marie NDiaye, Théâtre du Rond‐Point à Paris
L’interprétation fait honneur au texte de Marie NDiaye
Par Bénédicte Fantin
Frédéric Bélier‑Garcia met en scène une fable politique déroutante de Marie NDiaye. La « morale » de l’histoire reste bien mystérieuse. C’est peut-être dans cette pluralité d’interprétations que réside la force du texte.
« Un amour impossible », de Célie Pauthe, Ateliers Berthier à Paris
Transformation réussie d’un « je » en « nous »
Par Léna Martinelli
Le spectacle commence par des funérailles. Pourtant, revenant sur leur passé, une mère et sa fille vont renouer ensemble le fil de leur histoire. Aux Ateliers Berthier, Maria de Medeiros et Bulle Ogier triomphent dans « Un amour impossible ».
« Cesson… la plaisanterie ! », Carré‑Sévigné à Cesson‑Sévigné
Si t’es gai, ris donc !
Par Jean‑François Picaut
Pour la deuxième année consécutive, Cesson‑Sévigné célèbre l’humour. Le festival qui lui est dédié rencontre un indéniable succès populaire. Les deux femmes dont il va être question se sont employées à faire rire les Cessonnais. Et ont réussi.
« Soudain l’été dernier », de Tennessee Williams, Odéon‐Théâtre de l’Europe à Paris
Sérum de vérité
Par Bénédicte Fantin
Pour sa première mise en scène en tant que directeur de l’Odéon, Stéphane Braunschweig exhume un texte méconnu en France, qui condense les grands thèmes chers au génial Tennessee Williams.
« Histoire de Jean‑Pierre », d’Agnès d’Halluin, l’Élysée à Lyon
La bravoure de Pierre et Maria
Par Michel Dieuaide
Ce qu’il y a de bien, parfois, au théâtre, c’est qu’en dépit de la qualité discutable de l’œuvre présentée, on peut avoir la bonne et compensatoire surprise de retrouver un comédien qu’on estime et en même temps de découvrir le talent, ici d’une comédienne, qu’on ne connaissait pas. Lui se nomme Pierre Germain. Elle s’appelle Maria Menegaki.
« Vadim à la dérive » d’Adrien Cornaggia, « Rien que la nuit » d’Alison Cosson, « Part‑Dieu » de Julie Rossello‐Rochet, festival En acte[s] à Lyon
Des pépites et des ratés
Par Trina Mounier
Pourtant soumis aux mêmes contraintes d’un théâtre de tréteaux, pauvre, immédiat, réduit à un texte et des comédiens, les spectacles présentés par ce jeune festival ne se ressemblent pas. C’est ce qui en fait la richesse. Les risques aussi.
« Erich von Stroheim », de Christophe Pellet, Théâtre national de Bretagne à Rennes
« Lui et moi, on te partage. »
Par Jean-François Picaut
Stanislas Nordey retrouve le T.N.B. qu’il connaît bien pour y avoir été artiste associé et pour avoir dirigé son École de théâtre. Cette fois, il y présente une pièce de Christophe Pellet, la seconde qu’il met en scène après « la Conférence ». Les spectateurs sont confrontés à un spectacle sensible et exigeant.
« Werther ! », d’après Goethe, Théâtre de la Croix-Rousse à Lyon
Tempête et passion (« Sturm und Drang »)
Par Trina Mounier
L’adaptation à la scène du drame romantique de Goethe, « les Souffrances du jeune Werther » par Nicolas Stemann et Philipp Hochmair a beaucoup roulé sa bosse depuis sa création…
« Politique, documentaire théâtral, épisode 2017 », création collective, Ciné 13‑Théâtre à Paris
Boborama
Par Élisabeth Hennebert
De bons comédiens se fourvoient dans un docufiction sans queue ni texte charriant tous les poncifs sur la politique.
« Abigail’s Party », de Mike Leigh, Théâtre de Poche‐Montparnasse à Paris
Série B avec un B comme Bravo
Par Élisabeth Hennebert
Une pléiade d’excellents acteurs pour une pièce légère et court-vêtue rythmée par la fièvre du samedi soir.