Focus sur quelques pièces politiques dans le Off d’Avignon
Splendeurs et misères d’un théâtre politique
Par Laura Plas
Si le monde était à l’image du festival Off, on y parlerait non de foot, mais plutôt de démocratie ou de capitalisme : de l’agitprop au théâtre documentaire, les propositions pullulent, en effet, avec plus ou moins de bonheur. Voici huit heures dans la vie d’une spectatrice de théâtre politique.
Focus « Occitanie fait son cirque en Avignon», Île Piot à Avignon
L’Île aux trésors du cirque
Par Laura Plas
Chouette, le cirque est revenu ! Le cirque ? Que-dis-je ? Les cirques ont planté chapiteaux, car pour la douzième année, l’Île Piot accueille onze spectacles d’esthétiques diverses. Voici un coup de projecteur sur des spectacles qui donnent envie de souquer de bon matin vers l’île.
Entretien avec Anne-Frédérique Bourget, metteuse en scène de « l’Année de Richard » à l’Artéphile
« Nourrir la machine à fantasmes du spectateur »
Par Lorène de Bonnay
Trois ans après le succès de « Et les poissons partirent combattre les hommes », Anne-Frédérique Bourget, metteuse en scène de la compagnie Maskantête, présente sa dernière création. « L’Année de Richard » d’Angélica Liddell est un spectacle contemporain exigeant et généreux.
« Ridiculum vitae », d’après Jean-Pierre Verheggen et Jacques Bonnaffé, Théâtre des Carmes à Avignon
Anarchisez-vous !
Par Cédric Enjalbert
En adaptant les textes des poètes Jacques Bonnaffé et de Jean-Pierre Verheggen, Michel Bruzat renouvelle son manifeste anarco-poétique pour une pratique olympique de la « langue d’Escampette ».
Séminaire annuel de l’Anrat à Avignon
Un concentré d’expériences théâtrales
Par Lorène de Bonnay
Depuis 2003, l’Anrat (Association Nationale de Recherches et d’Action Théâtrale)1 donne rendez-vous aux enseignants, professionnels et responsables des relations publiques au Festival. Au programme de cette formation annuelle dédiée au spectacle vivant : de la culture intensive !
« Je m’en vais mais l’État demeure », de Hugues Duchêne, Théâtre du Train Bleu à Avignon
Du théâtre à-propos
Par Cédric Enjalbert
Brosser la saga théâtrale de l’histoire politique la plus contemporaine : voici le pari relevé avec brio par la compagnie Le Royal Velours, dirigée par Hugues Duchêne.
Festivals de l’été en France
Nos festivals de l’été
Par Léna Martinelli
Grands raouts ou micro-festivals, temps fort, saison estivale, rendez-vous incontournables et nouveaux-nés… Comme chaque année, on a l’embarras du choix à cette période de l’année. Voici notre sélection forcément subjective.
« l’Établi », d’après Robert Linhart, la Compagnie du Berger, Théâtre de l’Épée de Bois à Paris
Écrasé par la machine
Par Laura Plas
La pétulante Compagnie du Berger revient au théâtre de l’Épée de Bois avec « l’Établi » de Robert Linhart. Ce qui a fait le succès de la troupe engendre ici sa dérive car la partition tonitruante et l’hyper-théâtralité ne parviennent pas toujours à faire entendre la musique de l’œuvre.
« Néant » de Dave St-Pierre, Théâtre de l’Oulle à Avignon
Brasser de l’air et du néant
Par Pierre Fort
Pour les offrir au public, Dave St-Pierre tire de son corps de beaux et gros blocs de néant. Gros comme son cœur.
« 1830 : Sand, Hugo, Balzac, tout commence… », de Manon Montel, Pandora Théâtre, à Avignon
1830, millésime d’exception
Par Élisabeth Hennebert
Manon Montel passe au pressoir un siècle de combats politiques et esthétiques pour en extraire un spectacle rythmé, spirituel, enivrant : un nectar !
« 2 : 14 », de David Paquet, Théâtre du Roi René à Avignon
La tragédie en 90 minutes chrono
Par Élisabeth Hennebert
Les jeunes prodiges de la Compagnie Luce érigent l’adolescence au rang d’épopée antique et élargissent le lycée aux dimensions d’un amphithéâtre grec.
« Triptyque Masculin-Féminin », par la Compagnie Avant l’Aube, Théâtre des Barriques à Avignon
Génération sans tabou
Par Anne Cassou-Noguès
Trois pièces tentent d’établir le portrait d’une génération née au tournant des années 1980 et 1990 : « L’Âge libre », « sauvagement inspiré des Fragments d’un discours amoureux de Roland Barthes », « Ground Zéro » composé à la façon d’Annie Ernaux, et « Boys Don’t Cry » de Jean-Gabriel Vidal-Vandroy. Ce triptyque interroge la question du désir dans une forme originale orchestrée par Maya Ernest.