« l’Amant », de Harold Pinter, Théâtre Marigny à Paris

« L’Amant » : une pièce maîtresse au Théâtre Marigny
Par Sheila Louinet
Harold Pinter, c’est l’auteur qui bouscule les conventions et fouille les êtres jusqu’à révéler leurs failles. « L’Amant », pièce difficile et souvent incomprise, joue sur une écriture du double et de l’ambigu où rien n’est dit, mais tout est exposé. Didier Long redonne à cette pièce les lauriers qu’elle mérite. D’une incroyable finesse. C’est à voir absolument et c’est au Théâtre Marigny à Paris.

« Nelken », de Pina Bausch, Opéra de Lyon

« Nelken » © Christian Ganet

« Nelken » : comme une fleur précieuse et fragile
Par Élise Ternat
Rares sont les pièces qui dépassent les années, les décennies. Créée en 1982, « Nelken » est de celles-ci. Cette pièce chorégraphique pour 21 interprètes mise en scène par l’inégalable Pina Bausch apparaît comme le joyau de cette Biennale de la danse. Le spectacle reçoit chaque soir un accueil triomphal et ému de la part des spectateurs. Mais alors, à quoi tient ce génie qui dépasse le temps sans prendre une ride ?

« le Gros, la Vache et le Mainate. Opérette barge », de Pierre Guillois, Théâtre du Peuple à Bussang

« le Gros, la Vache et le Mainate. Opérette barge » © David Siebert

L’opérette barge de Bussang
Par Cédric Enjalbert
« Par l’art, pour l’humanité ». La devise encadre toujours la grande scène du magique Théâtre du Peuple, à Bussang dans la vallée vosgienne, cent quinze ans après sa création. Deux pièces audacieuses et populaires y sont montées pour l’édition 2010 : un perfectible « Peau d’âne », l’après-midi, et « le Gros, la Vache et le Mainate », une hilarante « opérette barge », le soir.