« Avant la retraite », de Thomas Bernhard, Théâtre de la Porte Saint-Martin à Paris
Reprise
Par Léna Martinelli
Un huis clos terrifiant orchestré de main de maître par Alain Françon. Un spectacle qui a reçu le Grand Prix du Syndicat de la critique 2020.
« La Seconde Surprise de l’amour », de Marivaux, Théâtre National Populaire à Villeurbanne
L’amour joue à colin-maillard Par Trina Mounier Les Trois Coups Il avait monté « La Double Inconstance » en 1981. Depuis, Alain Françon a dirigé des scènes de première importance, suscité l’admiration de tous, remporté bien des prix avec des mises en scène de Tchekhov, Albee, Bernhard et bien d’autres… et surtout d’Edward Bond. Bref, quarante ans après, il revient à Marivaux avec […]
« Avant la retraite », de Thomas Bernhard, Théâtre de la Porte Saint-Martin à Paris
Repus et non repentis Par Léna Martinelli Les Trois Coups Magnifiquement monté par Alain Françon, « Avant la retraite » de Thomas Bernhard, brûlot contre le nazisme et ses résurgences inquiétantes, est interprété de façon magistrale par Catherine Hiegel et André Marcon. Tout est prêt : l’uniforme, les accessoires, le repas… Malgré leurs différends, Vera a même le temps de converser avec sa sœur handicapée, Clara. […]
« Un mois à la campagne », d’Ivan Tourgueniev, La Comédie de Saint-Étienne
Françon donne à Grinberg la clé des champs
Par Trina Mounier
Dans « Un mois à la campagne » de Tourgueniev, Alain Françon réunit une distribution exceptionnelle. Il confirme son art de faire rire et sourire, sans rien céder sur la nostalgie profonde de la pièce.
« Qui a peur de Virginia Woolf », d’Edward Albee, Théâtre national populaire à Villeurbanne
Jeu de massacre
Par Trina Mounier
Alain Françon monte la célèbre pièce d’Edward Albee, « Qui a peur de Virginia Woolf ? », immortalisée à l’écran il y a 50 ans par Mike Nichols avec Liz Taylor et Richard Burton. Sans se dégager totalement de cette adaptation, il parvient à la faire oublier. Dominique Valadié et Wladimir Yordanoff donnent corps à la rage et la perversité de ce jeu de massacre époustouflant.
« le Temps et la Chambre », de Botho Strauss, Théâtre national populaire à Villeurbanne
Un Alain Françon jubilatoire
Par Trina Mounier
Son nom est plutôt attaché à des œuvres difficiles, graves, à des auteurs comme Beckett ou Edward Bond. Avec cette pièce de Botho Strauss, Alain Françon nous rappelle qu’il est aussi un familier de Feydeau. « Le Temps et la Chambre » est un régal.
« Toujours la tempête », de Peter Handke, Ateliers Berthier à Paris
Dompter la tempête
Par Lorène de Bonnay
Alain Françon met en scène avec une infinie justesse la dernière pièce de Peter Handke parue en 2012, « Toujours la tempête », à l’Odéon. Une pièce intime et épique qui donne vie à toutes les minorités ethniques évanescentes, à travers une famille slovène.
« Fin de partie », de Samuel Beckett, Théâtre national populaire à Villeurbanne
Quelle partie !
Par Trina Mounier
C’est avec une nouvelle distribution que l’admirable pièce de Samuel Beckett, mise en scène de façon non moins admirable par Alain Françon, revient au T.N.P.…
« la Dernière Bande », de Samuel Beckett, Théâtre de l’Œuvre à Paris
Serge Merlin en sous‑emploi
Par Florent Coudeyrat
On se faisait une joie de retrouver le granitique Serge Merlin dans l’univers de Beckett. Une attente déçue tant « la Dernière Bande » est une œuvre aride difficile à mettre en lumière.
« Du mariage au divorce », de Georges Feydeau, Théâtre Marigny à Paris
Françon chorégraphie Feydeau
Par Maja Saraczyńska
Une fois de plus (après « l’Hôtel du Libre-Échange », « la Dame de chez Maxim » et « Saute, marquis »), Alain Françon met Feydeau à l’épreuve du plateau d’aujourd’hui…
« Extinction », d’après Thomas Bernhard, Théâtre de la Madeleine à Paris
Bernhard : l’imprécateur ironique
Par Guy Samama
Il est, au théâtre, des moments magiques. Ils sont parfois constitués par des couples qui unissent acteur et auteur au point que leurs voix se confondent : Alain Cuny et Paul Claudel, David Warrilow et Samuel Beckett, Georges Wilson et Thomas Bernhard, Pino Micol et Edmond Rostand (« Cyrano ») ou Goldoni (Puntila dans « Arlequin serviteur de deux maîtres »). Le couple Serge Merlin-Thomas Bernhard en forme un autre, depuis plus de vingt ans.