« Onéguine », d’Alexandre Pouchkine, L’Azimut, à Antony
En tournée
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Habitué des grands plateaux, Jean Bellorini nous surprend avec cette création intimiste. Pour restituer la poésie d’Eugène Onéguine, chef-d’œuvre de la littérature russe écrit dans les années 1820 par Alexandre Pouchkine, le metteur en scène a conçu un dispositif à mi-chemin entre spectacle et création sonore.
« Onéguine », d’Alexandre Pouchkine, Théâtre National Populaire à Villeurbanne
Poésie sous un casque Par Trina Mounier Les Trois Coups Après « Le Jeu des ombres », « Onéguine » est le deuxième opus qui devait permettre aux spectateurs du TNP de faire connaissance avec leur nouveau directeur, Jean Bellorini. La culture doit s’incliner devant son interdiction d’exister. Aussi mesurons-nous la chance extraordinaire d’avoir pu apprécier les indéniables qualités de ce nouveau spectacle. Attardons-nous d’abord […]
« Ce soir, oui tous les soirs – Jean Vilar, notes de service Tnp 1951 – 1963 », exposition au Théâtre National Populaire à Villeurbanne
« De Vilar à Bellorini »
Par Trina Mounier
C’est une toute petite exposition qui surplombe l’immense hall d’entrée du TNP de Villeurbanne. Quelques mètres carrés vitrés qu’on voit d’en bas en arrivant et, dans cet écrin, des pièces rares qui permettent de revenir à l’origine du TNP, comme autant de fils directeurs d’une sorte de filiation à laquelle Jean Bellorini semble être attaché.
« Le jeu des ombres », de Valère Novarina, la Fabrica, la Semaine d’Art à Avignon
Des ombres qui enchantent notre nuit
Par Lorène de Bonnay
Les Trois Coups
Après avoir monté « Karamazov » en 2016, Jean Bellorini revient à Avignon avec un nouveau spectacle exigeant et complexe. « Le jeu des ombres » est une commande faite à Valère Novarina, inspirée par le mythe d’Orphée. Une création tout en clair-obscur et en dissonance, qui célèbre les noces de la musique, de la poésie et du théâtre, avec une rare intensité.
Entretien avec Jean Bellorini, directeur du Théâtre national populaire à Villeurbanne
« Faire du théâtre un lieu de vie joyeux et ouvert »
Par Trina Mounier
Depuis le 1er janvier 2020, Jean Bellorini est, à 39 ans, directeur du Théâtre national populaire (T.N.P.). Cet homme discret et enthousiaste, amoureux de la langue et de la poésie, entend imposer un esprit d’ouverture dans la grande maison de Villeurbanne.
« Un instant », d’après Marcel Proust, Théâtre de la Croix-Rousse à Lyon
Proust et son double
Par Trina Mounier
En créant « Un instant » d’après Marcel Proust, Jean Bellorini signe un spectacle éminemment littéraire, dont les personnages et les thèmes vont contre l’air du temps, fait de vitesse et de surabondance d’images.
« le Suicidé », de Nicolaï Erdman, Théâtre Gérard‑Philipe à Saint‑Denis
De tout son soûl
Par Léna Martinelli
Après Robert Wilson, Peter Stein et Luc Bondy, c’est au tour de Jean Bellorini de travailler avec la troupe du Berliner Ensemble. Après sa création en Allemagne, « le Suicidé », est présenté au Théâtre Gérard‑Philipe, où il remporte un triomphe bien mérité.
« Karamazov », d’après « les Frères Karamazov » de Fiodor Dostoïevski, carrière de Boulbon
L’Homme, entre innocence et crapulerie
Par Lorène de Bonnay
Après « Paroles gelées » et « la Bonne Âme du Se‑Tchouan », le talentueux Jean Bellorini sonde une autre grande œuvre littéraire : son « Karamazov », gai et tragique, interroge l’Homme sensuel, coupable ou souffrant – privé de Dieu…
« Antigone », de Sophocle, Théâtre Gérard‑Philipe à Saint‑Denis
Un classique servi sur un plateau d’eau et de feu
Par Élisabeth Hennebert
Jean Bellorini, dans la production 2016 de sa Troupe Éphémère, repousse les limites du théâtre amateur.
« la Bonne Âme du Se‑Tchouan », de Bertolt Brecht, Ateliers Berthier à Paris
« Quand il y en a pour un, il y en a pour Se‑Tchouan »
Par Léna Martinelli
Avec ce Brecht-là, Jean Bellorini porte haut les couleurs du théâtre populaire. Du théâtre généreux et humaniste, porté par un bel esprit de troupe. Magistral !
« Liliom », de Ferenc Molnár, Printemps des comédiens 2013 à Montpellier
Pétri de contradictions
Par Dominique Dessein
Pour le Printemps des comédiens, à Montpellier, Jean Bellorini crée « Liliom », de Ferenc Molnár. « La vie ou la mort d’un vaurien » est jouée par une troupe dynamique et joyeuse dans un spectacle au souffle un peu court.
« Paroles gelées », d’après François Rabelais, Théâtre national de Toulouse ‑ Midi‑Pyrénées
Rabelais au goût du jour !
Par Bénédicte Soula
Artiste invité du T.N.T., Jean Bellorini crée l’une des belles surprises de cette saison avec « Paroles gelées », une adaptation de l’œuvre de Rabelais. « Un gros morceau », pensez-vous ? Certes, mais pas du tout indigeste. Au contraire, on en redemande.