« Richard III », de William Shakespeare, Opéra Grand‑Avignon, 2

« Richard III » © Arno Declair

Le charme absolu de « Richard III »
Par Lorène de Bonnay
Le « Richard III » de Thomas Ostermeier résonne si fort dans l’âme des festivaliers d’Avignon, même après la dernière à l’Opéra-Théâtre, qu’une écoute ultime de cet écho puissant s’imposait. Non pour se désenvoûter, mais pour analyser le sortilège. Fait inouï (?), voilà une (seconde) critique sans réserve aucune.

« la Jeune Fille, le Diable et le Moulin », d’Olivier Py, d’après les contes des frères Grimm, chapelle des Pénitents‐Blancs à Avignon

« la Jeune Fille, le Diable et le Moulin » © Christophe Raynaud de Lage / Festival d’Avignon

Une violente merveille
Par Lorène de Bonnay
Olivier Py reprend sa pièce pour petits et grands, « la Jeune Fille, le Diable et le Moulin » (écrite il y a une dizaine d’années à partir du conte des frères Grimm « la Jeune Fille sans mains »). Il renouvelle comédiens et mise en scène, et l’enchantement mystique se produit dans la chapelle des Pénitents-Blancs.

« le Cancre », de Bernard Crombey, d’après Daniel Pennac, Théâtre des Lucioles à Avignon

« le Cancre » © D.R.

Haro sur l’ignorance, les cancres n’existent pas !
Par Lorène de Bonnay
Après six années de succès dans « Motobécane », Bernard Crombey substitue le bonnet d’âne de l’élève paresseux aux deux-roues du paysan-poète picard : sa nouvelle création, « le Cancre », présentée au Théâtre des Lucioles, est adaptée de deux œuvres de Daniel Pennac. L’interprétation reste hors pair.

« la Famille Schroffenstein », de Henrich von Kleist, gymnase du lycée Saint‑Joseph à Avignon

« la Famille-Schroffenstein » © Christophe Raynaud de Lage / Festival d’Avignon

Soif du sang de leurs enfants
Par Lorène de Bonnay
Quelques jours après « le Prince de Hombourg », Giorgio Barberio Corsetti présente au public avignonnais une autre pièce de Kleist, « la Famille Schroffenstein ». Cette œuvre de jeunesse – vibrante, terrifiante et poétique – sied à merveille aux brillants comédiens issus de l’École régionale de Cannes (suivis durant trois ans par le metteur en scène italien).

« Opus cœur », d’Israël Horovitz, Fabrik’Théâtre à Avignon

Opus cœur © Stéphane Larroze

Bouillon et Newman déploient toute la gamme des émotions
Par Lorène de Bonnay
La compagnie Calliopé Comédie présente « Opus cœur » d’Israël Horovitz à la Fabrik’Théâtre : un drame plein d’humanité et de tendresse que la performance inouïe des comédiens rend particulièrement émouvant.