« Et le cœur fume encore », d’Alice Carré et Margaux Eskenazi, Théâtre National Populaire à Villeurbanne
Faire œuvre de réconciliation
Par Trina Mounier
Avec une maturité saisissante, une troupe de jeunes comédiens dirigés par une metteure en scène du même âge, Margaux Eskenazi, s’emparent de la guerre d’Algérie pour en faire un matériau de théâtre et une œuvre de réconciliation.
« Focus la mémoire de leurs pères (France, Algérie), le Off, à Avignon
La mémoire de leurs pères
Par Laura Plas
Petite sélection de pièces pour penser l’histoire des tumultueux rapports entre la France et l’Algérie : une farce d’Ahmed Madani, la confession fictive d’un djihadiste repenti, finement mise en scène par Quentin Defalt, ou « Et mon cœur fume encore », beau travail sur la mémoire de la guerre d’Algérie.
« Richard III », d’après Shakespeare, Théâtre de Belleville à Paris
Ma nuit avec Richard
Par Sylvie Beurtheret
On peut tout se permettre avec Shakespeare ! Avec l’insolence de ses 28 ans, Margaux Eskenazi s’est attaquée au dantesque « Richard III », accouchant d’une loufoquerie tragique et esthétique qui décoiffe. On adore ou on déteste. Mais on ne sort pas indemne de ce feu d’artifice d’intelligence.
« Hernani », de Victor Hugo, Théâtre de la Jonquière à Paris
Un « Hernani » tout feu tout flamme
Par Céline Doukhan
L’« Hernani » de la compagnie Nova est à l’image de la pièce de Victor Hugo : plein de jeunesse et de fougue, imparfait mais au charme fou.