« Les choses en face », collectif Lacavale, Le Grand Bleu à Lille
La jeunesse au pouvoir
Par Sarah Elghazi
Le collectif La Cavale croise les regards de deux générations : l’une proche de l’enfance ; l’autre autour de la question cruciale du devenir adulte. Responsabilité, avenir, discriminations, espoir… Un groupe de cinquante jeunes représentant un brassage social quasiment inédit sur une scène de théâtre remet en jeu ces mots avec fougue et simplicité. Et fait mouche.
« Kalakuta Republik », de Serge Aimé Coulibaly, La Rose des Vents à Villeneuve-d’Ascq
Scander la lutte
Par Sarah Elghazi
Un feu qui se réinvente constamment, une transe dionysiaque qui prépare à la lutte : Serge Aimé Coulibaly et ses danseurs du Faso Danse Théâtre partagent avec nous leur vision de Fela Anikulapo Kuti, les traces indélébiles et insoumises que sa musique et sa légende ont laissées dans leurs mémoires. Une filiation dansée, émouvante et prenante.
Reprise de « Un album », de Lætitia Dosch, Théâtre du Rond-Point à Paris
Reprise de « Un album »
Annonce
Seule en scène, Lætitia Dosch nous tend un miroir à plusieurs facettes de notre société, avec une galerie de personnages drolatiques. Une extraordinaire performance inspirée de Zouc !
« Legacy », de Nadia Beugré, festival Latitudes contemporaines à Lille
« Il n’est plus temps de marcher, il est temps de courir »
Par Sarah Elghazi
En accueillant « Legacy », création féministe participative de la chorégraphe franco-ivoirienne Nadia Beugré, les Latitudes contemporaines ne pouvaient pas rêver plus belle conclusion…
« Contrechamp / Champ », de Kate Moran, Bertrand Bonello et Rebecca Zlotowski et « Un album », de Lætitia Dosch, Festival Latitudes contemporaines
Deux femmes puissantes
Par Sarah Elghazi
Depuis sa création, Latitudes contemporaines ne cesse d’élargir son champ des possibles, reflétant en cela la transdisciplinarité à l’œuvre dans les arts de la scène…
« No One’s Here », de Piers Faccini, Théâtre du Nord à Lille
Une « non-performance » douce et intimiste
Par Sarah Elghazi
Le Théâtre du Nord continue ses fructueuses incursions dans le champ musical avec ce nouveau « concert au théâtre » dont l’invité et l’instigateur, ce soir, est Piers Faccini.
« Figaro divorce », d’Ödön von Horváth, Théâtre du Nord à Lille
Éloge de la fuite ?
Par Sarah Elghazi
Après une mise en scène du « Mariage de Figaro », version opéra, Christophe Rauck choisit de s’attaquer une nouvelle fois au personnage mythique par un versant moins glorieux…
« Rendez‑vous gare de l’Est », de Guillaume Vincent, Théâtre du Nord à Lille
Sursauts de vie
Par Sarah Elghazi
« Rendez-vous gare de l’Est », c’est la rencontre avec une femme qui souffre de maniaco-dépression, l’histoire d’une parole étouffée au quotidien et qui se révèle enfin…
« Monkey Money », de Carole Thibaut, l’Idéal à Tourcoing
La traversée de la haine
Par Sarah Elghazi
La metteuse en scène et auteur Carole Thibaut fait depuis des années acte d’engagement à travers la scène, notamment autour des combats féministes et du « matrimoine »…
« Tordre », de Rachid Ouramdane, Maison folie Wazemmes à Lille
Vies parallèles
Par Sarah Elghazi
Longtemps travaillé par la mise en espace des questions d’héritage, de témoignages du passé, de tension historique – comme l’histoire de la colonisation dans sa pièce « Exposition universelle », Rachid Ouramdane poursuit avec « Tordre » un nouveau volet de sa recherche chorégraphique. Ici, c’est la valeur du présent, de l’instant et de la force du geste, portée par deux danseuses inoubliables, qui éclot et qui prend sens sous l’œil du spectateur.
« Monument 0 : hanté par la guerre (1913-2013) », d’Eszter Salamon et « Samedi détente », de Dorothée Munyaneza, Latitudes contemporaines à Lille
Danses de mort et de renaissance
Par Sarah Elghazi
Latitudes contemporaines, de plus en plus traversées par les échos des bouleversements de notre monde, ont choisi d’ouvrir leur treizième édition avec deux propositions fortes, dures et belles comme une lame. Dans des registres très différents, Ezster Salamon et Dorothée Munyaneza livrent leurs regards sur les guerres impérialistes, la honte, la responsabilité. Deux moments chocs qui n’oublient jamais le spectateur.
« les Quatre sans cou », lecture‑concert de Christian Olivier, Serge Begout et Thierry Bartalucci, Théâtre du Nord à Lille
Poésie vivante
Par Sarah Elghazi
En hommage à Robert Desnos, surréaliste et résistant, « les Quatre sans cou » nous montre les deux facettes du maître d’œuvre Christian Olivier, ici en retrait de sa faconde et de sa hargne jouissive bien connue des Têtes raides pour être tout au service du texte, des textes.