« le Corps furieux », de Jean‑Michel Rabeux, M.C.93 à Bobigny

le Corps furieux © Denis Arlot

Rage, furie, frénésie ?
Par Louise Pasteau
À la M.C.93, dans la salle Christian-Bourgeois, un ruban de signalisation en plastique rouge et blanc délimite la scène comme une zone de travaux. Jean‑Michel Rabeux s’attaque à un corps qu’il qualifie de furieux, c’est peut-être la raison pour laquelle il protège l’endroit…

« la Ménagerie de verre », de Tennessee Williams, Théâtre des Marronniers à Lyon

la Ménagerie de verre © Michel Cavalca

Tennessee Williams revisité !
Par Maud Sérusclat
Hier soir au Théâtre des Marronniers de Lyon, on pouvait voir une représentation de la pièce qui a rendu Tennessee Williams célèbre en 1945, « la Ménagerie de verre ». Pièce de la cruauté par excellence, la compagnie Le Songe d’une planche à vif nous en réservait une mise en scène surprenante et très rythmée.

« Blanche‑Neige », d’Angelin Preljocaj, les Gémeaux à Sceaux

« Théâtre, mon beau théâtre… »
Par Louise Pierga
Inspiré du célèbre conte des frères Grimm, Angelin Preljocaj nous offre ici une réécriture chorégraphiée de l’histoire de Blanche‑Neige. Avec les danseurs du centre chorégraphique national d’Aix-en‑Provence, il entreprend un ballet qu’il s’attache à qualifier de « contemporain et romantique ».

« John Gabriel Borkman », de Henrik Ibsen, Théâtre national de Bretagne à Rennes

« John Gabriel Borkman » © Arno Declair

Winkler for ever
Par Jean-François Picaut
Après trois semaines de résidence au Théâtre national de Bretagne, le jeune metteur en scène allemand Thomas Ostermeier vient de créer à Rennes son nouvel opus d’Ibsen, « John Gabriel Borkman ». Le public a fait un accueil très chaleureux au nouveau spectacle de la prestigieuse Schaubühne am Lehniner Platz.

« Bérénice », de Jean Racine, Théâtre de la Croix‑Rousse à Lyon

Bérénice © Bruno Amsellem | Signatures

Coup de grâce
Par Élise Ternat
Deuxième round de cette série consacrée à Racine, avec pour combattant tenace et talentueux Jean‑Marc Avocat, qui s’attaque pour cette fois à « Bérénice », tragédie en cinq actes, composée de plus de 1 500 alexandrins. On ne peut que saluer la performance du comédien mais également le courage du public.