« Thomas B. », de Jacques Kraemer, Présence Pasteur à Avignon
Thomas B. réincarné
Par Fabrice Chêne
Jacques Kraemer reprend son « Thomas B. » le temps d’un festival. Portrait ? Hommage ? Simple évocation ? L’essentiel est que le comédien parvienne à faire vivre devant nous la figure de l’auteur autrichien Thomas Bernhard.
« Souterrain blues », de Peter Handke, collège de La Salle à Avignon
« Cher et très moche contemporain… »
Par Cédric Enjalbert
Le renversant Yann Collette reprend l’interprétation du poème dramatique de Peter Handke : « Souterrain blues ». Une rhapsodie humaine trop humaine, à l’attention des semblables, infréquentables et laids.
« Corps de mots », des Têtes raides, cour d’honneur du palais des Papes à Avignon
Un peu raide
Par Maud Sérusclat-Natale
Ce soir, c’était le dernier soir. Dans la cour d’honneur du palais des Papes, Les Têtes raides sont venus chanter les poètes et rappeler aux spectateurs que le langage est une arme précieuse et insaisissable. Sur le papier, tout était réuni pour que je passe une soirée exaltante.
« les Vibrants », d’Aïda Asgharzadeh, Théâtre Actuel à Avignon
Le théâtre aux armées
Par Corinne François-Denève
Une « gueule cassée » des tranchées de Verdun se révèle en Cyrano : un concept intellectuel proposé par une troupe de jeunes comédiens.
« la Jeune Fille, le Diable et le Moulin », d’Olivier Py, d’après les contes des frères Grimm, chapelle des Pénitents‐Blancs à Avignon
Une violente merveille
Par Lorène de Bonnay
Olivier Py reprend sa pièce pour petits et grands, « la Jeune Fille, le Diable et le Moulin » (écrite il y a une dizaine d’années à partir du conte des frères Grimm « la Jeune Fille sans mains »). Il renouvelle comédiens et mise en scène, et l’enchantement mystique se produit dans la chapelle des Pénitents-Blancs.
Choses vues au Festival d’Avignon, numéro vingt‑quatre
En partenariat avec Festival d’Avignon et Actes Sud-Papiers
Bilan du Festival d’Avignon 2014
Intranquille et vigilante
une 68e édition vers l’avenir
2014, première année pour la nouvelle direction du Festival, tient la promesse de l’éditorial du programme, « tout ce qui nous dépasse ». Car à Avignon, si désir et pensée façonnent la programmation, ce qui en éclôt est plus grand.
« la Ronde de nuit », de Patrick Modiano, Théâtre des Carmes ‑ André‑Benedetto à Avignon
« Un minuscule théâtre d’ombres… »
Par Fabrice Chêne
Jean-François Matignon porte à la scène le deuxième roman de Patrick Modiano, « la Ronde de nuit ». Il en propose une adaptation sensible qui prend la forme d’une véritable quête d’identité.
« la Chaste Vie de Jean Genet », de Lydie Dattas, cour d’honneur du palais des Papes à Avignon
Dattas ou l’enivrante révélation
Par Maud Sérusclat-Natale
Dans la cour du palais des Papes, à l’aube de la fin du Festival, Guillaume Gallienne est venu lire des extraits de « la Chaste Vie de Jean Genet », écrit par Lydie Dattas…
Choses vues au Festival d’Avignon, numéro vingt‑trois
En partenariat avec Festival d’Avignon et Actes Sud-Papiers
« Henry VI », de Shakespeare, la Fabrica à Avignon
« Henry VI » de Thomas Jolly : l’éclatante saga d’une nuit d’été
Cédric Enjalbert
Thomas Jolly allume au Festival d’Avignon la ferveur du public avec une saga shakespearienne haletante, dont il rassemble pour la première fois tous les épisodes : son « Henry VI » en dix-huit heures ravive la foi dans la puissance du théâtre. Il ravigote le spectateur.
« Stenay 1914 », d’Émilie Génaédig, collège de La Salle à Avignon
La guerre des enfants
Par Corinne François-Denève
Des amateurs, très jeunes, se chargent de dire les témoignages des habitants de Stenay, ville de la Meuse occupée dès août 1914. Émotion des situations, émotion d’un dispositif ingénieux qui fait la part belle à la sincérité de ces comédiens en herbe.