« La Seconde Surprise de l’amour », de Marivaux, Théâtre National Populaire à Villeurbanne

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L’amour joue à colin-maillard Par Trina Mounier Les Trois Coups Il avait monté « La Double Inconstance » en 1981. Depuis, Alain Françon a dirigé des scènes de première importance, suscité l’admiration de tous, remporté bien des prix avec des mises en scène de Tchekhov, Albee, Bernhard et bien d’autres… et surtout d’Edward Bond. Bref, quarante ans après, il revient à Marivaux avec […]

« Avant la retraite », de Thomas Bernhard, Théâtre de la Porte Saint-Martin à Paris

Avant-la-retraite-Thomas-Bernhard-Alain-Françon © Jean-Louis-Fernandez

Repus et non repentis  Par Léna Martinelli Les Trois Coups Magnifiquement monté par Alain Françon, « Avant la retraite » de Thomas Bernhard, brûlot contre le nazisme et ses résurgences inquiétantes, est interprété de façon magistrale par Catherine Hiegel et André Marcon. Tout est prêt : l’uniforme, les accessoires, le repas… Malgré leurs différends, Vera a même le temps de converser avec sa sœur handicapée, Clara. […]

« Qui a peur de Virginia Woolf », d’Edward Albee, Théâtre national populaire à Villeurbanne

« Qui a peur de Virginia Woolf ? » © Dunnara Meas

Jeu de massacre
Par Trina Mounier
Alain Françon monte la célèbre pièce d’Edward Albee, « Qui a peur de Virginia Woolf ? », immortalisée à l’écran il y a 50 ans par Mike Nichols avec Liz Taylor et Richard Burton. Sans se dégager totalement de cette adaptation, il parvient à la faire oublier. Dominique Valadié et Wladimir Yordanoff donnent corps à la rage et la perversité de ce jeu de massacre époustouflant.

« Toujours la tempête », de Peter Handke, Ateliers Berthier à Paris

« Toujours la tempête » © Michel Corbou

Dompter la tempête
Par Lorène de Bonnay
Alain Françon met en scène avec une infinie justesse la dernière pièce de Peter Handke parue en 2012, « Toujours la tempête », à l’Odéon. Une pièce intime et épique qui donne vie à toutes les minorités ethniques évanescentes, à travers une famille slovène.

« Extinction », d’après Thomas Bernhard, Théâtre de la Madeleine à Paris

Serge Merlin © Brigitte Enguérand

Bernhard : l’imprécateur ironique
Par Guy Samama
Il est, au théâtre, des moments magiques. Ils sont parfois constitués par des couples qui unissent acteur et auteur au point que leurs voix se confondent : Alain Cuny et Paul Claudel, David Warrilow et Samuel Beckett, Georges Wilson et Thomas Bernhard, Pino Micol et Edmond Rostand (« Cyrano ») ou Goldoni (Puntila dans « Arlequin serviteur de deux maîtres »). Le couple Serge Merlin-Thomas Bernhard en forme un autre, depuis plus de vingt ans.